TOUT - Noeux-Mémoire

1801.
Jean-Baptiste DUQUESNOY, maire.
Traité de paix de LUNEVILLE.
Mort de LAVATER.
Signature du Concordat le 27 Messidor an IX (16 juillet) entre le pape PIE VII et le premier
consul. La liberté du culte est restaurée.
La confrérie Saint-Nicolas, interdite depuis la Terreur reprend ses activités.
Sébastien Joseph DELEAU, agriculteur, rue Royale (rue Nationale), est fossoyeur, confrère et
“varlet ”de la confrérie Saint-Nicolas à Noeux.
Jean-François CARLIER de BÉTHUNE achète l’église de MARLES (15 Nivôse an 8)
Le service de l’Octroi est rétabli à BÉTHUNE.
Jean-Baptiste DUQUESNOY, Maire de Noeux (AM)
1802.
Jean-Baptiste DUQUESNOY, maire.
Paix d’AMIENS.
Institution de la Légion d’Honneur.
BONAPARTE est consul à vie.
Les Suisses sont désarmés.
Création des lycées et écoles primaires.
Expédition de Saint-Domingue.
L’église SAINT-MARTIN menace ruine. Elle est vendue comme bien national. Une partie
des matériaux sera utilisée pour la construction d’une maison du sentier des Ladres (N° 13
sentier de la Poste).
26 juin, suite à la signature du Concordat conclu entre PIE VII et le Premier Consul, maître
BROCHE rentre dans le giron de l’église.
14 août. Le canon de BÉTHUNE annonce que BONAPARTE est nommé Consul.
L’ancien Couvent des Conceptionnistes de BÉTHUNE est transformé en Hôpital-Hospice de
la Ville.
Juillet. Madame BONAPARTE passe à BÉTHUNE.
Loi du 13 Floréal an X portant sur l’instruction publique donnée dans les écoles
primaires établies par les communes, dans les écoles secondaires établies par des
communes ou tenues par des particuliers et dans les lycées et écoles spéciales entretenues
aux frais du trésor public.
Une école primaire peut appartenir à plusieurs communes à la fois suivant la population
et les localités.
Les instituteurs primaires sont choisis par les maires et les conseils municipaux, sauf
l’approbation du Sous-préfet. Leur traitement se compose 1° du logement fourni par la
commune ou d’une indemnité qui en tient lieu ; 2° d’une rétribution payée par les
parents des enfants qui fréquentent ces écoles et déterminée par les Conseils
municipaux.
Les conseils municipaux peuvent exempter de la rétribution ceux des parents qui sont
hors d’état de payer. Cette exemption ne peut excéder le 1/5 des enfants reçus dans les
écoles primaires.
Tout instituteur de commune qui n’a pas été nommé par une délibération du conseil
municipal, approuvé par le Sous-préfet, ne peut être considéré comme instituteur
primaire, et n’a droit ni au logement ni à l’indemnité représentative du logement.
Dans beaucoup de communes on confond par erreur les fonctions d’instituteur primaire
avec celles de clerc-laïc.