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TOUT - Noeux-Mémoire

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l’église. C’est possible.<br />

Mai 1910 : Gros orage, la foudre détruit en partie le clocher de l’église Saint-Martin.<br />

10 mai 1910. Débit de boissons. HARLOT Marie Anastasie femme LEBOURS André<br />

reprend le cabaret auparavant tenu par DECLERCQ Augustin, route nationale, appartenant à<br />

DEMARET, loué à BERTON frères, brasseurs à Mazingarbe.<br />

18 mai 1910. Débit de boissons. JEROME Zéphirin, reprend le Débit de boissons tenu par<br />

MAHU Julia, route de Béthune, appartenant à DELATTRE Henri, propriétaire à Violaines,<br />

loué à DELEPOULE, brasseur à Cuinchy.<br />

28 mai 1910. Débit de boissons. GUILBERT Marcellin, ouvrier mineur, <strong>Noeux</strong>, ouvre à partir<br />

du 15 juin 1910, un débit de boissons dans un local lui appartenant rue de la Gare.<br />

1 er juin 1910. Tribunal de Béthune.<br />

1°- PAMART Elvire, femme POTIE, 29 ans, ménagère, est poursuivi pour coups. Affaire<br />

remises à quinzaine.<br />

2°- MOLINEZ Pierre, 26 ans, journalier à Hersin, 8 jours de prison par défaut pour vol de<br />

charbon.<br />

(Le Réveil du Nord du 3 juin 1910)<br />

juin 1910. « Coup de couteau. En état d’ivresse, DUQUESNOY Jules, 28 ans, journalier,<br />

demeurant rue Basse, entrait à l’estaminet Léon ROUSSEL, route d’Hersin et demandait une<br />

consommation. Le cabaretier refusa de servir le poivrot qui, devenant impoli, fut mis à la<br />

porte. Peu après, ROUSSEL sortait, ne pensant plus à cette scène, lorsque tout à coup<br />

DUQUESNOY s’élança sur lui, menaçant.<br />

Armé d’un couteau, il en porta un coup au cabaretier qu’il blessa au bras droit.<br />

DUQUESNOY avait voulu se venger et il s’était caché en attendant la sortie de<br />

ROUSSEL. »(Le Réveil du Nord du 3 juin 1910)<br />

3 juin 1910. Débit de boissons. HUGUET Léon, Débitant, route Nationale cesse toute activité.<br />

9 juin 1910. GIROD – ROUX va entreprendre un commerce de coupons d’étoffe, il va faire<br />

les marchés dans un rayon de plus de 20 km.<br />

11 juin 1910. Arrêté municipal autorisant Paul PAQUET – CASTELAIN, boucheriecharcuterie,<br />

rue nationale, <strong>Noeux</strong>-les-Mines, à ouvrir un cinématographe à <strong>Noeux</strong>, route<br />

Nationale. Le Cinéma PALAIS DES FETES<br />

Le PALAIS DES FETES connut grâce au cinéma muet vers 1916 une affluence<br />

extraordinaire. Sa salle était surmontée d'un très haut plafond en forme d'arc de cercle. Une<br />

scène cachée par l'épais rideau en occupait tout le fond. Un escalier à droite du hall d'entrée<br />

donnait accès à un balcon qui dans sa partie la plus élevée abritait la cabine du projectionniste.<br />

Sous ce balcon quelques loges permettaient aux personnes aisées n'aimant pas la promiscuité<br />

de s'isoler et aux amoureux d'y cacher leurs étreintes.<br />

Tous les grands films muets ont défilé sur son écran et à l'époque pour maintenir la clientèle<br />

en haleine, c'était l'habitude de projeter des films à épisodes dont quelques uns sont restés<br />

dans les mémoires : Le Travail, La Main Mystérieuse, Kafra khan, La Belle Hélène, Le Gant<br />

Rouge, Les Aventures de Charlot...

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