15.07.2013 Views

TOUT - Noeux-Mémoire

TOUT - Noeux-Mémoire

TOUT - Noeux-Mémoire

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3 Juillet 1918. Epidémie de grippe, surtout chez les soldats où il y a beaucoup de malades.<br />

Quelques cas graves devenant infectieux parmi la population civile.<br />

6 Juillet 1918. Vers 6 heures du matin, des avions boches viennent explorer, l’un d’eux, très<br />

bas, est violemment canonné. Au N°3, un homme sur le pas de sa porte regardait. Une bombe<br />

tombe devant lui, il est mortellement blessé. * Á l’Etat civil, Léon DEBAILLEUL,<br />

mécanicien, 48 ans, demeurant rue de Mazingarbe<br />

7 Juillet 1918. Un avion boche, qui volait très bas, est abattu.<br />

8 Juillet 1918. Dans la soirée, un orage avec quelques gouttes d’eau.<br />

9 Juillet 1918. Hier, un avion anglais est descendu dans un champ d’avoine sur le chemin de<br />

Drouvin (suite à des avaries). Aujourd’hui, un autre a capoté sur le petit chemin d’Houchin.<br />

24 Juillet 1918. Dans la soirée, la saucisse qui planait entre Sains et Mazingarbe a été brûlée.<br />

25 Juillet 1918. Deux torpilles sont tombées d’avion cette nuit, l’une au pied du terril du N°1,<br />

l’autre, sur la route presque en face de la Distillerie, le quartier est ravagé.<br />

Six Anglais sont tués et des chevaux. Par miracle, pas de victimes dans la maison de Noël<br />

ROUSSEL, qui fut cependant bouleversée de fond en comble.<br />

26 Juillet 1918. Cette nuit, encore des bombes. Elles ont coupé en deux un train de charbon.<br />

27 Juillet 1918. On se croirait à un concours de musique : plusieurs musiques militaires se<br />

font souvent entendre en même temps en divers quartiers de la ville. C’est vrai qu’il y a<br />

beaucoup de troupes anglaises.<br />

29 Juillet 1918. Les gros canons anglais tirent beaucoup sans qu’il n’y ait guère de réplique<br />

du côté allemand. Durant la nuit claire, les avions boches passent pour aller bombarder vers<br />

Aubigny et St Pol.<br />

4 Août 1918. La population commence à reparaître un peu partout, sauf rue de la Gare qui<br />

reste déserte. La reprise de Soissons par les Français hier, relève un peu le moral au<br />

commencement de la 5 ème année de guerre.<br />

Dimanche 11 Août 1918. Encore une journée terrible. La nuit avait été extrêmement agitée<br />

par les avions qui n’ont pas jeté moins de 60 bombes.<br />

Vers 10 heures du matin, une batterie de 150 et de 105, commence le bombardement<br />

méthodique de <strong>Noeux</strong>. C’est le village qui écope et le 1 er obus est pour le Patronage Jeanne<br />

d’ARC. Il en recevra encore deux. Les autres obus de cette première série, tombent sur la<br />

place, trois dont deux sur la maison PIGNON. Plusieurs dans la rue des Roses, maisons<br />

LECLERCQ et DEGROOTE, Café de Paris, épicerie WIBAULT, etc. Jardin d’Auguste<br />

FOUQUENELLE, Chapelle Joseph FOUQUENELLE. Le presbytère et l’église reçoivent<br />

quelques éclats. Les séries se succèdent sans interruption jusque vers 3 heures de l’après midi,<br />

pour reprendre dans la soirée. On estime à plus de cinq cents obus, l’avalanche de fer qui s’est<br />

abattue sur nous. Tous les quartiers sont touchés, Grand-rue, côté faisant face à la rue Basse,<br />

rue de Mazingarbe, rue de la Gare et même les champs ! De nombreux soldats anglais sont<br />

tués. Une seule victime civile, Mr Cornil COHET dit « Champêtre », gravement blessé et<br />

transporté à l’Hôpital d’Hesdin où il meurt le 13 Août. (Rien à l’Etat civil) Le matin,

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!