TOUT - Noeux-Mémoire

25 au 30 juin 1946. Grève dans les Mines.
14 juillet 1946. Organisation d’une course. Parcours : Noeux – Hersin – Sains – Noeux. (7
fois). Départ : 15 heures. Police d’assurances n° 145.608 de la Cie l’Industrielle du Nord.
10 août 1946. Arrêté municipal autorisant les Houillères nationales à poser une canalisation
de 400 mm sur une longueur de 145 m servant à l’écoulement des eaux usées des logements
de la rue de Grenay sur le chemin de Noeux et le sentier de la Gare. (AM)
18 août 1946. Création et déclaration de l’Amicale « Voix du Nord » (CM 1948)
21 août 1946. Vente LEMAIRE. Le préfet demande à la ville de justifier de l’emploi des
250.000 F. excédentaires de l’emprunt. (AM)
23 août 1946. Vente LEMAIRE. Agrandissement place publique. Acquisition d’un immeuble.
Emprunt de 1 000 000 F.
Acquisition immeuble prix principal : 750 000 F
Frais actes notariés : 21 000 F
Quittance : 11 500 F
Intérêts à 5% pour une période de 7 mois sur 750 000 F : 21 875 F.
Construction d’un mur, terrassement, transport de terres, honoraires de l’architecte : 150 000
F
Aménagement du sol de la place : 150 mètres cubes de schistes brûlés à 300 F le m3 : 45 000
F
Visa pour l’aménagement du sol de l’Ingénieur des T.P.E. : DERACHE.
Septembre 1946. Mme Veuve LESUR, âgée de 77 ans, est assassinée en son domicile rue
d’Hingettes.
1946. Reprise du Boxing-club avec la présidence de Louis TREUILLET.
8 Septembre 1946. Extrait du journal Nord-Matin.
“ Le crime de Noeux-les-Mines. On suppose maintenant que la victime a été exterminée par
plusieurs individus. Nous avons relaté le crime qui fut perpétré ces jours passés, rue
d’Hingettes, à Noeux-les-Mines, et dont fut victime Mme Vve LESUR, âgée de 77 ans, qui
vivait seule dans une petite maisonnette.
On sait que cet odieux assassinat a eu le vol pour mobile et que les inspecteurs de la police
mobile poursuivent leurs investigations afin de découvrir le ou les auteurs du meurtre, car il
est maintenant permis de supposer avec fortes raisons que la malheureuse vielle femme a été
attaquée et achevée jusqu’à ce que mort s’ensuive par plusieurs malfaiteurs.
Nous avons également dit que M. BOUDES, juge d’instruction, avait chargé le docteur Félix
LEJEUNE, médecin légiste, de l’autopsie. Ce praticien vient de communiquer son rapport au
magistrat instructeur.
Il appert des conclusions du praticien que Mme LESUR fut brusquement attaquée pendant
qu’elle reposait dans son lit, qu’elle reçut d’abord un violent coup à la tête qui lui brisa le
maxillaire droit. Ses bras portaient notamment des traces bleuâtres, ce qui laisse supposer
qu’elle fut rudement malmenée. La langue pendait de la bouche, ce qui indique encore que la
victime a été étranglée et étouffée par l’un des agresseurs pendant que l’autre lui serrait les
bras et dont la chair portait encore les empreintes des doigts de l’un des meurtriers.
Il ne fait aucun doute que l’on se trouve en présence d’un véritable assassinat.