TOUT - Noeux-Mémoire

29 avril 1867. Plan et devis du terrain du presbytère près de l’église St-Martin par Augustin
TAFFIN, arpenteur patenté demeurant à Locon, expert commis par le maire
HANNEDOUCHE. (Voir)
1867. La récolte des céréales et autres farineux.
Froment : 240 ha, 3120 hl
Seigle : 14 ha, 308 hl
Orge : 60 ha, 2400 hl
Avoine : 195 ha, 9750 hl
Pommes de terre : 15 ha, 1125 hl.
Lin : 34 ha, 340 hl de graines et 102 kg de filasse.
Le salaire moyen d’un bon journalier agricole est de 2 francs pendant la récolte et 1,50 francs
en temps ordinaire quand il est nourri, quand il ne l’est pas son salaire passe respectivement à
2,75 francs et à 2 francs.
29 octobre1867. Date de la création du bureau de poste local. NOEUX devient NOEUX-LES-
BÉTHUNE. Le courrier à destination de Noeux était assuré par le bureau de BÉTHUNE
jusqu’à ce jour.
1867. Construction de la maison des Sœurs au N°1.
1867. La fosse 3 est mise en exploitation.
1867. La Compagnie possède 424 maisons.
1867. Construction d’un second lavoir par SCHUCHTERMANN et KREMER d’un
rendement de
125 t/heure.
1867. Dans les mines de Noeux, sur les 1 438 ouvriers occupés au fond et au jour il y a :
119 filles de 11 à 18 ans et 195 garçons de 10 à 16 ans. Ces 314 enfants représentent plus de
20% de la main d’œuvre. Des 195 garçons, 173 sont employés au fond et 22 au jour ; des 119
filles, 76 sont employées au fond et 43 au jour.
L’auteur du rapport explique ce grand nombre d’enfants employés aux mines par le fait de la
création de ces mines dans une contrée peu peuplée, où les bras faisaient complètement
défaut, et la nécessité de former petit à petit du personnel en rapport avec le développement
des travaux.
1867. La production de charbon des trois puits (1, 2 et 3) est de 179.703 tonnes.
1867. Le démantèlement de la Place de BÉTHUNE est décrété.
Anno 1868.
Août 1868. Les écoliers de la rue du Moulin ont pour maîtres trois FRERES
CONGREGANISTES de l’ordre des PETITS FRERES de MARIE : les frères maristes. Les
filles du N°1 sont toujours aux mains des SOEURS de SAINT-VINCENT de PAUL.
19 novembre 1868. Le conseil municipal décide la vente d’une partie importante des arbres