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TOUT - Noeux-Mémoire

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ces agents porteront un brassard blanc.<br />

A l’arrivée du point de concentration, des pancartes indiqueront les villages où devront<br />

se diriger les arrivants d’après leur point de départ.<br />

Village et corons du N° 3 ; Créquy et Préhédré (Hameau de Créquy).<br />

Croix-Ricard et Cité Ste Barbe : Coupelle-Neuve.<br />

(AM)<br />

Les soldats quittent leur cantonnement.<br />

Les jeunes gens de la classe 1915 sont rassemblés et dirigés vers Saint-Pol.<br />

Le départ des dernières classes mobilisables prive la fosse 1 de son personnel.<br />

Les deux puits, le 1 et le 1bis, sont arrêtés définitivement après 62 ans d’activité.<br />

Premiers obus ennemis près des Usines et de la Bascule centrale.<br />

11 octobre 1914. Un dimanche; des canons de 75 du 62° Régiment d'Artillerie sont mis en<br />

batterie, au Fond-de-Sains. Ils s'installent le long de la voie de chemin de fer, dans les jardins<br />

de la cité du N°1, près du cimetière et face à la Brasserie VOISIN<br />

Dimanche 11 Octobre 1914. Des batteries de canons sont installées entre le cimetière et la<br />

ligne des Chemins de Fer du Nord, entre <strong>Noeux</strong> et Hersin, vers Houchin, au Boulevard<br />

Agniel.<br />

Les premiers obus qui tombent sur la cité explosent près des Usines et de la bascule centrale.<br />

Béthune ; arrivée des premières troupes anglaises.<br />

11 octobre 1914. Témoignage du Capitaine Jean Maurice ADDE. A 7 heures, notre 2°<br />

Bataillon du 142 ième Régiment Territorial d’Infanterie, a repris sa position de la veille (à<br />

Hersin-Coupigny), mais à 8 heures nous recevons l’ordre de le porter à l’est de la fosse 1 de<br />

<strong>Noeux</strong>-les-Mines pour y construire des tranchées et nous préparer à faire le coup de feu. Je<br />

suis envoyé comme officier de liaison au Général de Division qui me donne l’ordre de faire<br />

approfondir les tranchées à l’est de <strong>Noeux</strong>, en avant du pont de chemin de fer, et de résister en<br />

cas d’attaque allemande. Les obus allemands tombent à Mazingarbe, sur notre artillerie à 800<br />

mètres en avant de nous ; nous continuons nos travaux jusque la nuit. On aménage le déblai<br />

de chemin de fer pour faire une résistance sérieuse ; à 9 heures du soir, nous arrive l’ordre de<br />

bivouaquer en avant de <strong>Noeux</strong> ; je couche dans une auberge à côté du bivouac. (Carnet de<br />

guerre sur la campagne 1914-1918 du Commandant Jean Maurice ADDE, 142° RTI)<br />

12 octobre 1914. A 5 heures du matin, tout le bataillon reprend ses positions de la veille ; à 10<br />

heures nous recevons l’ordre d’appuyer l’attaque sur Vermelles et Noyelles-les-Vermelles qui<br />

va être faite par la Division. Nous devons être en place à l’ouest de Mazingarbe à midi ; à 10<br />

heures 30 on déclenche le mouvement, je vais seul sur la ligne de tranchées en pleine vue des<br />

lignes allemandes. Je me promène les mains dans les poches sans aucun sentiment de crainte,<br />

j’éprouve même une certaine satisfaction à cela. Le mouvement déclenché, le Colonel prend<br />

le devant ; je l’accompagne, nous passons en arrière des lignes d’artillerie.<br />

Nous gravissons à peine la pente qui va à Mazingarbe qu’un obus explosif de gros calibre<br />

(une « marmite ») éclate sur notre gauche au Colonel et moi, à 50 mètres environ. J’en suis<br />

tout saisi et très ému ; une seconde marmite éclate presqu’aussitôt à quelques mètres de la<br />

première. J’ai repris mon sang-froid et me précipite vers une meule de paille pour me protéger<br />

contre les éclats qui pleuvent sans force, tout autour de nous, même assez longtemps après<br />

que la marmite a éclaté. Je suis à peine arrivé, d’ailleurs, à ma meule qu’une nouvelle salve,<br />

plus près de nous, éclate à nouveau ; nos hussards éclaireurs qui ont mis pied à terre se<br />

sauvent comme nous de meule en meule et même, à un moment, je vois parfaitement éclater<br />

une marmite sur la meule que venaient de quitter le Maréchal de Logis et deux de ses

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