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TOUT - Noeux-Mémoire

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tourteaux divers en plaques, granulés ou poudre. 2°- Les farines et moutures simples et<br />

composées. 3°- Les sons et issues de toutes industries agricoles. 4°- Les grains de toute<br />

nature, même avariés. 5°- Les pailles et fourrages, les farines de viande, d’os et de poissons,<br />

les provendes, la mélasse et les aliments mélassés. Pour tout renseignement complémentaire,<br />

s’adresser au Commissariat de police. (Réveil du Nord du 1 er novembre 1940)<br />

3 novembre 1940. Dimanche. Ecole de musique municipale. M. DREULLE, directeur de<br />

l’école, informe les parents des élèves que les cours de solfège et d’instruments reprendront la<br />

première semaine de novembre. Inscription à l’Ecole de musique ce jour de 10 à 12 heures.<br />

(Réveil du Nord du 1 er novembre 1940)<br />

8 novembre 1940. Vendredi. Le contrôleur principal receveur des contributions indirectes se<br />

tiendra à la mairie de <strong>Noeux</strong>-les-Mines pour la perception des différentes taxes de 9 à 12<br />

heures et de 14 à 16 heures. (Réveil du Nord du 1 er novembre 1940)<br />

9 novembre. Décès de Neuvil CHAMBERLAIN.<br />

11 novembre 1940. La célébration est interdite en France. Il n’y a pas de congé dans les<br />

entreprises, les administrations, les écoles.<br />

Le général DE GAULLE entre à LIBREVILLE.<br />

12 novembre 1940.<br />

Le général DE GAULLE nomme Félix EBOUE gouverneur de l’AEF.<br />

12 novembre 1940. Déclaration de Dommages causés par la troupe. Ortskommandantur de<br />

Béthune, administration militaire. Un cheval blessé le 23 mai 1940 a du être abattu le 15 juin<br />

1940 et a été confisqué à l’abattoir. Propriétaire Alfred VANDEWOESTYNE, 100, rue<br />

Nationale à <strong>Noeux</strong>. Signé par l’intéressé et contresigné par GUFFROY Henri, 98, rue<br />

Nationale ; CORDONNIER Paul à Bouvigny ; CHEVALLIER Louis à Beuvry. Signatures<br />

légalisées par Henri BEAUSSART, maire de <strong>Noeux</strong>.<br />

18 novembre 1940.<br />

Le cardinal GERLIER, primat des Gaules, proclame à LYON : “ PETAIN c’est la France, La<br />

France c’est PETAIN. ”<br />

13 décembre 1940. Arrestation de LAVAL, soupçonné par PETAIN de vouloir lui prendre la<br />

place.<br />

16 décembre 1940. Le chef de l’état adresse par radio un message aux Français : “ Français, je<br />

viens de prendre une décision que je juge conforme à l’intérêt du pays. M. Pierre LAVAL ne<br />

fait plus partie du gouvernement. M. Pierre Etienne FLANDIN reçoit le portefeuille des<br />

Affaires Etrangères. L’acte constitutionnel n°4 qui désignait mon successeur est annulé. C’est<br />

pour des raisons de politique intérieure que je suis résolu à prendre cette détermination. Elle<br />

ne retentit en rien sur nos relations avec l’Allemagne. Je demeure à la barre. La Révolution<br />

nationale se poursuit. ”<br />

L’ambassadeur d ‘Allemagne, Otto ABETZ, obtient la libération de LAVAL, l’ami des<br />

Allemands.<br />

22 décembre 1940. Lettre pastorale de Monseigneur Henri-Edouard DUTOIT, évêque<br />

d’Arras, Boulogne et Saint-Omer qui appelle clairement à la collaboration avec l’occupant<br />

allemand.

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