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TOUT - Noeux-Mémoire

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passage à niveau du Faubourg d'Arras, aux portes de Béthune, traverseront <strong>Noeux</strong>-les-Mines<br />

en sens inverse sans être inquiétés. Au quartier du Fond-de-Sains, ils réquisitionnent la voiture<br />

de M. DELELIS, Juge de Paix à Norrent-Fontes, et reprennent leur route vers ARRAS.<br />

3 Septembre 1914.<br />

Mobilisation de la Territoriale.<br />

Appel des derniers mobilisables conduits vers Saint-Pol où des trains les emmèneront<br />

vers les départements de la Creuse, de la Dordogne et du Tarn-et-Garonne, via Abbeville et<br />

Rouen., les fermiers et les commerçants assurent le transport des derniers réservistes<br />

420 hommes partent le même jour de <strong>Noeux</strong>. Il n’y a plus de train à <strong>Noeux</strong> et il faut<br />

gagner Saint Pol à pied. Départ à 6 heures du matin ; la place de l’Eglise est noire de monde.<br />

Pas de chants, pas de pleurs et toujours l’espoir d’une courte guerre.<br />

Quelques jours après, on verra revenir des ouvriers mineurs qui sont en sursis d’appel<br />

et mobilisés sur place dans les Mines.<br />

7 septembre 1914.<br />

Pierre ARTAUD, soldat venant de la Haute-Vienne de Lussac-les-Deux-Eglises, blessé dans<br />

les combats autour d'Arras ou de Bapaume, meurt à l'hôpital bénévole N°52. C'est le premier<br />

d'une longue liste. Le même jour, les infirmières bénévoles de l'hôpital Ste-Barbe obtenaient<br />

un laissez-passer des Allemands pour effectuer leur tâche humanitaire. Sur une reproduction<br />

parue dans le livre de M. Dehaine, page 170, on peut relever les noms de Mme de la PORTE,<br />

Melle de la PORTE, Mme GONEZ, sœur Agnès et sœur Marie-Thérèse.<br />

9 septembre 1914. Deux automitrailleuses allemandes traversent la ville de Béthune et se<br />

dirigent vers Aire. RINQUIN ; maire de la ville accueille les Allemands<br />

17 septembre 1914. Le 6 T quitte la ville et se replie vers l’arrière.<br />

19 septembre 1914. Commerce. COUPET Emile cesse tout commerce à partir de ce jour.<br />

(AM) Note rapide au crayon papier.<br />

27 septembre 1914. A Béthune, le petit Béthunois arrête sa parution. Début de panique et<br />

d’évacuation des civils vers Houdain et Saint-Pol.<br />

1914. Eugène BARTHELEMY, Directeur général Compagnie <strong>Noeux</strong>, est à l’origine de la<br />

création de l’ambulance militaire installée dans les locaux de l’Hôpital, il occupera le poste<br />

d’ambulancier ;<br />

BARTHELEMY Germaine, fille aînée du directeur général, une des premières infirmières.<br />

BRESSON, chef de service de la Compagnie, ambulancier aide Eugène Barthélémy ;<br />

Mme BRESSON ; Une des premières infirmières.<br />

Mme GIR ; Epouse du pharmacien - infirmière diplômée CRF- aide les Sœurs ;<br />

Mme GONEZ ; Personnel hospitalier ;<br />

MERIC, GEZ, MEDEZER, qui sera Mgr et curé de Lourdes, font partie du personnel<br />

hospitalier, ce sont trois Basques -<br />

Mme de la PORTE ; une des premières infirmières - épouse d’un chef de service de la<br />

Compagnie de <strong>Noeux</strong>. ;<br />

ROUSSEL Louis, TREUILLET Gabriel, DESSAILLY Léopold sont les trois chauffeurs de la<br />

première ambulance ;<br />

Sœur Antoinette, Sœur Joseph, Sœur Marie-Thérèse font partie du personnel hospitalier ;

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