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TOUT - Noeux-Mémoire

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enterrement de Victor DELPLACE, tué par un obus au N° 8 (Verquin), il y a quelques jours.<br />

(Rien à l’Etat civil)<br />

13 Août 1918. Vers le soir, six gros obus, peut être du 380, sur les Usines.<br />

Victime civile : COHET Camille. (AM liste)<br />

14 Août 1918. Vers 6 heures ½ du matin, le bombardement recommence ; plus de 250 obus<br />

dont quelques uns de gaz.<br />

Dans la journée d’hier, Jules HABOURDIN, habitant le chemin de Bouvigny, a été<br />

grièvement blessé par l’éclatement d’un obus lancé contre un avion boche. Il meurt à<br />

l’Hôpital militaire du Touquet Paris Plage le 4 Octobre 1918, Mort pour la France.<br />

16 Août 1918. Un mineur du N°3, gazé dans sa maison le 14 août, est mort à l’Hôpital.<br />

(Rien à l’Etat civil à cette date, mais au 22 août : Louis TRICART, mineur, 41 ans, rue du<br />

Tonkin)<br />

16 août 1918.LHEUREUX Louis, médecin des Mines de Lens, quitte son poste à l’Hôpital<br />

22 Août 1918. De 8 heures du matin à 10 heures, violent bombardement de Bracquemont.<br />

Près de 200 obus sur la Direction des Mines (du 240, 150 et gaz). Les dégâts sont assez<br />

considérables sur la route Nationale depuis la Gendarmerie jusqu’au passage à niveau. Des<br />

soldats anglais sont tués. Pas de victimes civiles. Un petit dépôt de cartouches fut touché et ce<br />

fut pendant une demi-heure, une fusillade bien nourrie.<br />

23 Août 1918. Dans la soirée, de 6 à 7 heures, 40 obus sur les Usines.<br />

25 août 1918. Deux jeunes gens blessés, route Nationale, par un obus.<br />

26 Août 1918. De 9 heures du soir à 3 heures du matin, bombardement ininterrompu du<br />

village et des champs avoisinants. Des victimes, rue Basse : Mme DELORY-HEAULME et<br />

ses trois filles, Julienne 23 ans, Germaine 19 ans et Hélène 16 ans, toutes tuées dans leur cave.<br />

* Á l’Etat civil, décès le 25 août : Mme Pauline DELORY HEAULME, ménagère 51 ans,<br />

DELORY Julienne, 23 ans, DELORY Germaine, 19 ans et DELORY Hélène, 16 ans, les<br />

trois sans profession et toutes habitantes de la rue Basse.<br />

29 Août 1918. Enterrement des victimes du 26 août en présence d’une nombreuse assistance.<br />

Á 10 heures ½, encore quelques obus vers le Pont de l’Epée. Un seul vient éclater en face de<br />

la brasserie VINCENT et blesse plusieurs hommes et jeunes gens travaillant sur la route.<br />

31 Août 1918. Un seul obus sur la Cité pendant la nuit et quelques autres le soir aux Usines.<br />

Dimanche 1 er Septembre 1918. Après une matinée calme, vers 2 heures de l’après midi, le<br />

bombardement reprend. C’est par centaines que les obus arrivent sur les Usines provoquant de<br />

considérables dégâts.<br />

Quelques obus sur le village : au Monument, deux obus sur la maison WATTEZ, et plus<br />

grave, dans la rue Sadi Carnot, toute la famille DELBECQUE (père, mère, fils et fils adoptif),<br />

évacuée de Beuvry, est écrasée sous les ruines de la maison. ** ** Á l’Etat civil,<br />

DELBECQUE Auguste, garde barrière, 46 ans, Mme DELBECQUE DEMULIEZ<br />

Joséphine, ménagère, 40 ans, ESCOBOVICHT Maurice, 10 ans, fils adoptif, mais pas<br />

d’enfant naturel<br />

Vers 8 heures, deux nouveaux obus sur la Brasserie CLEMENT.

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