TOUT - Noeux-Mémoire

Beuvry. Instituteur honoraire ; Commandeur dans l’ordre des Palmes Académiques ; Médaille
d’or des médaillés de la Jeunesse et des Sports ; Médaille d’or 50 de la reconnaissance de
l’UFOLEP Nationale ; Croix d’or des « Sokols » ; Médaille d’or du Pélican d’or de
l’Encouragement au Dévouement ; Croix du Combattant de la Guerre 39-45 ; Médaille d’or
de la ville de Noeux-les-Mines ; Ancien Délégué Départemental de l’Education Nationale ;
Fondateur et Animateur de la Section de tennis de table du cercle de Noeux ; Ancien
Président National du tennis de table UFOLEP du Pas-de-Calais et de Flandres Artois ;
Ancien Président fondateur de l’Amicale des Estivants de Merlimont-Plage Ancien Président
du Foyer Municipal des Anciens de Noeux-les-Mines ; Ancien Vice-président délégué de la
FOL du Pas-de-Calais ; Ancien Administrateur du Parc Départemental de Nature et de loisirs
d’Olhain.
De la part de M. et Mme LECOCQ-DEFRANCE et leurs enfants, sa petite-nièce ; Mme
Véronique MAZUR et ses filles, sa filleule ; les familles DEFRANCE et HAUTTECOEUR ;
M. et Mme HANICOT et leur fils, ses amis. Pompes funèbres GUILBERT-THOREL, 84, rue
de Sailly. [Faire-part]
8 mai 2005. Discours de Jean-Marie RODRIGUEZ, président des anciens combattants devant
le monument aux morts de la place Jean-Jaurès.
« Rappelons-nous des combattants prisonniers de guerre de la seconde guerre mondiale.
Après avoir commémoré le 60 ième anniversaire d’événements portant sur la phase finale de la
deuxième Guerre mondiale, tels les deux débarquements alliés, l’action de la résistance, la
Libération de la France puis l’ouverture des camps d’extermination, restera-t-il assez d’espace
dans le cadre des cérémonies futures de l’Armistice du 8 mai, pour nos soldats combattants
prisonniers de guerre qui furent libérés lors de la fin de la guerre en 1945.
Institutionnellement et médiatiquement, les 1 800 000 militaires de combattants prisonniers de
guerre mobilisés entre six et neuf années sur cette période tourmentée et tragique de l’histoire
mondiale, restent trop souvent dans l’oubli, au détriment de civils d’alors qui occupent avec
assiduité le terrain de la mémoire. Je m’émeus de cette situation qui délaisse tant de nos
soldats dans l’anonymat, et 2005 doit être l’occasion pour rétablir l’équité historique à leur
profit.
Pour mémoire, rappelons que la défaite de la France en 1940, puis la débâcle, après la
sacrificielle campagne de France, a été un drame humain, psychologique et politique sans
précédent avec 100 000 tués, de nombreux blessés, 1 850 000 prisonniers de guerre et
l’occupation du pays par les forces allemandes. L’effondrement de la Nation fut total. Les
prisonniers de guerre en furent les victimes et non les responsables, et furent les Français qui
en souffrirent le plus, en portant les stigmates les plus cruels durant cinq années en captivité.
Identifier les combattants prisonniers de guerre par le vocable de prisonnier de guerre est
péjoratif et insultant. C’est leur faire injure car ils ont été combattants puis prisonniers de
guerre.
Respectons leur parcours identitaire. Avant de partir en captivité, ils avaient justement fait la
guerre, la vraie : la campagne de France pour la plupart.
Si selon leur âge, des Français ne combattirent que quelques jours ou furent opportunistes
après le débarquement allié, nombreux autres eurent près d’une dizaine d’années de leur vie
occultée du fait de la deuxième guerre Mondiale. Comment ne pas avoir une pensée pour ceux
qui composèrent les classes 36 et avoisinantes et qui entrent dans ce schéma ? Ce sont eux qui
donnèrent temporellement le plus pour la Nation, en raison de la densité des circonstances
internationales provoquées par Hitler, en subissant les dangereuses contraintes, car mêlés à la
plus grande confrontation armée que le Monde ait connue.
Rappelons brièvement leur « parcours imposé » par le « grand chelem historique » étalé sur
neuf années de 1936 à 1945 : service militaire, rappels et maintien sous les drapeaux,