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TOUT - Noeux-Mémoire

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4 décembre 1917. Un ouvrier est blessé aux Usines par un obus.<br />

5 décembre 1917. Une dame est blessée rue de Bully<br />

5 Décembre 1917. De midi à 1 heure, de nombreux obus venant de fort loin, tombent sur la<br />

pâture CAULLET et environs. Une maison est écrasée chemin de Bully et une femme est<br />

blessée peu grièvement.<br />

7 Décembre 1917. Triste journée : de 9 heures du matin à 5 heures du soir, 59 gros obus. La<br />

plupart sur le cantonnement de la pâture Dennetière et la brasserie Clément qui a été<br />

fortement touchée. Mme CLEMENT est gravement blessée.<br />

Toute la population est grandement impressionnée et la mort semble planer sur le pays.<br />

8 Décembre 1917. Journée calme.<br />

Mme CLEMENT est morte de ses blessures.<br />

8 décembre 1917. Décès de l’épouse du maître-brasseur à l’Hôpital N52<br />

*PEGART Constance, Louise, Marie (AM liste)<br />

10 Décembre 1917. Encore 4 obus vers les Usines à 3 heures. Pour comble, le pain se fait<br />

rare depuis quelques jours.<br />

13 décembre 1917. Une dame est tuée à la gare par un obus. Neuf victimes dans une maison<br />

rue Basse<br />

Jeudi 13 Décembre 1917. Le bombardement commence vers 9 heures ½ du matin pour durer<br />

jusqu’à midi et demi. Cette fois, il y a eu des victimes :<br />

Mme MIELET *, * A l’Etat civil, née COMBLE Maria, ménagère, 40 ans, rue de<br />

Mazingarbe.<br />

Rue Basse, 7 victimes ** dans la même maison : Mme BRANQUART, ses deux filles, Marie<br />

Louise et Adèle, sa belle mère, Mme Veuve BRANQUART. Il faut encore hélas y ajouter, Mr<br />

et Mme CREPIN et Marie PECQ qui, après le bombardement du 23 novembre, étaient venus<br />

se réfugier, rue Basse chez Mr BRANQUART.<br />

** A l’Etat civil : PECQ Blanche, ménagère, 26 ans, PECQ Marie, 23 ans, Mme Ve<br />

BRANQUART Eugénie, sans profession, 56 ans, BRANQUART Marie Louise, 3 ans,<br />

BRANQUART Adèle, 3 ans, CREPIN Arthur, mineur, 52 ans, BARISELLE Louise, épouse<br />

en 1 ère noce PECQ, épouse 2 ème noce CREPIN, ménagère, 55 ans.<br />

La maison du peintre MAGNIEZ est également écrasée. L’impression est considérable, mais<br />

c’est à peine si quelques rares familles se décident à quitter le pays : « on est si bien chez soi,<br />

mais chez les autres ? »<br />

15 Décembre 1917. Les funérailles, des huit victimes d’avant-hier, ont lieu de grand matin. Il<br />

le fallait car, dès 8 heures du matin, le bombardement recommençait. Mais cette fois vers le<br />

N°3 et la rue de Mazingarbe : maisons écrasées, des blessés, mais aussi un jeune employé* du<br />

N°1 qui fût tué, une jeune fille blessée par des obus.<br />

*OBIN Georges (CM liste)<br />

17 décembre 1917. Débit de boissons. FRANCOIS René, né le 8 juillet 1892 à Vermelles,<br />

reprend l’estaminet tenu par Mme BAGUEVILLE-BIGOT, place de la Gare, appartenant à<br />

GOSSE de GORRE, brasseur à Béthune. (AM)

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