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TOUT - Noeux-Mémoire

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10 mai 1918. Le Général DUBOIS, gouverneur de la Place de BOULOGNE communique à<br />

la mairie que le repliement des hommes classe 88 et les hommes du service auxiliaire de<br />

classe 90 se fera éventuellement, le cas échéant, avec la population civile.<br />

11 Mai 1918. Trois obus dans la soirée vers la rue de Labourse (rue de l’Egalité), dont un<br />

dans le jardin de Mr DEFRANCE. On commence à savoir où sont évacués les personnes<br />

parties il y a trois semaines. Il y en a un peu partout : Rouen, Nantes, Bayonne, Toulouse,<br />

Nice, Lyon, dans le Jura, dans la Haute Loire, dans le Maine et Loire, dans le Tarn et<br />

Garonne, près de Béziers, aux environs de Paris, etc. Dans l’ensemble, on remarque que si le<br />

voyage a été dur, nos compatriotes ont été bien reçus, ils ne se plaignent pas, mais désirent<br />

vivement rentrer chez eux.<br />

12 Mai 1918. Aujourd’hui, il tombe 30 obus sur la Cité du N°1.<br />

19 Mai 1918. Des obus de 305 sont tirés sur la Fosse N°1 et la Cité.<br />

20 mai 1918. Béthune est bombardée systématiquement durant 3 jours. La grand- place est<br />

détruite à 90% et la ville à 50%.<br />

20 Mai 1918. On nous annonce le déclenchement de la grande offensive sur notre front : les<br />

troupes sont, en effet, très denses chez nous.<br />

21 Mai 1918. La chaleur devient intolérable.<br />

28 mai 1918. Une section de soldats écossais est fauchée par un projectile, rue de Mazingarbe<br />

: 7 tués, 40 blessés<br />

28 Mai 1918. Une bombe d’aéroplane, tombant sur le camp de la pâture CAULLET, tue 7<br />

Ecossais et en blesse 40 autres dont une trentaine grièvement.<br />

30 Mai 1918. De nombreux avions boches nous ont survolés pendant une bonne partie de la<br />

nuit.<br />

1 er Juin 1918. Dans la soirée, une vague de gaz vient nous incommoder.<br />

2 Juin 1918. De grand matin, des obus de gaz. Pareil dans la soirée.<br />

2 juin 1918. 300 obus à gaz, un ouvrier est blessé aux usines<br />

4 Juin 1918. Pendant la nuit, 2 torpilles sont tombées d’un aéroplane, sur la rue de la Gare<br />

(rue de Sailly), creusant d’immenses trous, mais sans autres dégâts.<br />

5 Juin 1918. Réveil en sursaut vers 4 heures ½ du matin par l’explosion d’une bombe<br />

d’aéroplane. Les campagnes de fausses nouvelles recommencent. « Les Français auraient fait<br />

50 000, voire 200 000 prisonniers entre l’Aisne et la Marne (faux), le Gouvernement se serait<br />

replié sur Bordeaux (faux, un grand scandale en Angleterre (faux), etc.<br />

7 Juin 1918. Le réveil subit d’hier est dû, non à une bombe, mais par un aéroplane tombé à<br />

Petit Sains, encore chargé de toutes ses bombes, lesquelles auraient explosées ensemble.

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