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TOUT - Noeux-Mémoire

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Jeudi 26 Avril 1917. Depuis hier soir 10 heures à 1 heure du matin la grosse pièce allemande<br />

nous bombarde et s’arrête après avoir lancé 30 obus.<br />

Le matin, on se renseigne : une femme malade, Mme DUFOUR *, route de Béthune, a été<br />

tuée dans son lit. Quelques obus autour de la Brasserie Clément, quelques autres sur la Grandrue<br />

près de l’ancien Jeu de Paume où une maison est traversée de part en part.<br />

* Selon l’Etat civil, née DUQUESNOY Octavie, 79 ans, ménagère, décédée à minuit.<br />

Vers 10 heures du matin, les obus tombent sur le N°1 jusqu’à midi : un tué et quelques<br />

blessés.<br />

28 Avril 1917. Vers 8 heures ½ du soir, une rafale d’obus vers le nouveau boulevard<br />

(boulevard Douphy). Une femme, Mme HAPIETTE y est tuée et sa fillette blessée.<br />

*COPIN Odile (AM)<br />

Jeudi 3 Mai 1917. La canonnade n’a pas cessé de la nuit et elle continue.<br />

On est toujours anxieux. Il faut reconnaître un effort anglais très considérable. Mais<br />

les Italiens ne font rien : il faut les payer d’avance peut-être ? Les Russes, plus préoccupés de<br />

fêter leur révolution que de se battre, veulent nous abandonner.<br />

Le soir, recrudescence de l’artillerie : quelques obus de gros calibre vont tomber au-delà de la<br />

pâture BEHARELLE.<br />

4 Mai 1917. Bien des personnes quittent le pays et se réfugient à l’arrière, d’autres vont<br />

passer la nuit dans les villages voisins.<br />

6 Mai 1917. Vers 11 heures ½, une douzaine d’obus tombent en quelques minutes sur le Plat<br />

Fossé : Mr et Mme ERIPRET, qui veulent fuir, sont blessés l’un et l’autre.<br />

Vers 7 heures ½ du soir et jusqu’à 8 heures, une bordée de projectiles arrive sur la Croix<br />

Ricart et le Pesage. Il doit y avoir des dégâts à juger du fracas.<br />

Lundi 7 Mai 1917. De grand matin, un avion boche fait du repérage malgré la poursuite<br />

qu’on lui fait. Á 6 heures, Béthune est bombardée. Á 7 heures, le cantonnement du Génie,<br />

dans la pâture CAULLET, au petit sentier de la Gare, est canonné de gros obus pendant une<br />

heure.<br />

Á 8 heures ½, c’est le N°1 qui reçoit des obus à grand fracas. Peu de blessés et légèrement.<br />

Par contre la Coopérative de la Croix Ricart est abattue.<br />

Á 8 heures ¼ du soir, en cinq minutes, 24 obus faisant un tapage infernal et dirigés sur un<br />

convoi anglais d’artillerie filant vers le chemin de Bruay. Des obus sont tombés dans le jardin<br />

PETIT-CORNU au Chemin de Béthune, rue d’Hersin en face de chez HOGEDEZ et un peu<br />

partout autour de chez Mr BIENCOURT.<br />

8 mai 1917. Victime civile : DOURET Eugène.<br />

9 Mai 1917. Une vingtaine d’obus sur les Ateliers de la Compagnie, quelques blessés dont un<br />

mortellement.<br />

Un avion allemand camouflé vient mitrailler par surprise deux saucisses anglaises au dessus<br />

de Bouvigny. Les observateurs se hâtent de descendre en parachute : ils arrivent à terre assez<br />

heureusement.<br />

9 mai 1917. Un mort et un blessé pendant le bombardement au Triage. (GD)

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