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milieu) stratifié et la modification de l'état de polarisation d'un faisceau lumineux<br />
polarisé en propagation et réfléchi de manière spéculaire sur ce même échantillon.<br />
À ce propos, on pourra aussi consulter avec intérêt quelques ouvrages généraux<br />
consacrés <strong>à</strong> ce sujet (Vasicek, 1960; Heavens, 1965; Knittl, 1976).<br />
Toutefois, on se restreindra ici essentiellement <strong>à</strong> une modélisation <strong>du</strong> phénomène<br />
de réflexion d'une OEM polarisée sur un milieu stratifié constitué de deux milieux<br />
semi-infinis 63 , simples (E, JI), non absorbants (0" = 0; n réel) et non magnétiques (JI<br />
= f.1o) ou d'un milieu possédant une seule couche d'épaisseur finie, simple, non<br />
absorbant et non magnétique coincé entre ces deux mêmes milieux; tous ces<br />
milieux empilés sont idéalement séparés par des interfaces parfaitement parallèles<br />
et planes 64 . 65 (Figure 2.7). En principe, la détermination des amplitudes et des<br />
phases des faisceaux lumineux réfléchis ou transmis par un milieu stratifié se fait<br />
de manière directe. Il suffit, pour cela, d'appliquer les équations de Maxwell et les<br />
conditions limites appropriées. Cependant, étant donné la complexité algébrique<br />
des équations résultantes, l'évaluation des propriétés d'une combinaison de<br />
milieux peut rapidement devenir très laborieuse. Or, cette difficulté peut être<br />
contournée, d'une part, par l'utilisation d'une notation simplifiée et, d'autre part, par<br />
l'utilisation de méthodes algébriques plus rapides 66 , particulièrement, dans le cas<br />
d'un milieu stratifié avec plus de deux milieux constituants. Ainsi, dans cette<br />
section, on adoptera une version légèrement modifiée de la notation développée<br />
63 Cette restriction permettra de conserver la planéité de l'OEM polarisée. Pratiquement, l'erreur<br />
intro<strong>du</strong>ite par cette approximation s'avèrera négligeable.<br />
64 Pour une description approfondie et détaillée des effets d'anisotropie, de con<strong>du</strong>ction<br />
(d'absorption) et de rugosité <strong>du</strong> milieu stratifié sur la réflexion d'un faisceau lumineux polarisé,<br />
on consultera, respectivement, Azzam et Bashara (1987), chap. 4, Heavens (1965), chap. 4 et,<br />
Beckmann et Spizzichino (1963), chap. 3.<br />
65 Dans la situation réelle d'un milieu stratifié constitué par l'empilement d'un milieu substrat, d'un<br />
milieu échantillon possédant <strong>à</strong> une ou plusieurs couches, et d'un milieu ambiant, on ajoutera<br />
certaines considérations pratiques <strong>à</strong> ces restrictions théoriques, <strong>à</strong> savoir: (1) les dimensions<br />
latérales de l'échantillon doivent être de beaucoup supérieures <strong>à</strong> son épaisseur afin de pouvoir<br />
faire la sommation des OEMs secondaires réfléchies et transmises, (2) la largeur de bande et le<br />
diamètre <strong>du</strong> faisceau de la source doivent faire en sorte que les OEMs secondaires se<br />
combinent de manière cohérente.<br />
66 En comparaison par exemple, avec la méthode de sommation d'Airy (Crook, 1948).<br />
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