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Henry III du nom, Roy LXIÎ.
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"A conceiie de fa Majefté* eftimant que toutes les promefîes qu'elle leur Le^Reil-
L'Ande faifoit par fes edicts, n'eftoient que des appas pour les âmufer & des S-
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pièges pour îes furprendre. Ils prirent donc jrefôlutîon«de fe maintenir îr cent recommc
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par les armes: ScàceteffectleRoyde Nauarre enuoia îes deux moi¬
guerre.
tiés des deux efcus d'or qu'il auoit partis ert l'affemblée de Mazeres*
* fçauoir eft l'vne en Languedoc à Chaftillon &à du Pleix .'l'autre en
rhum Ôaufiné' * ^es- Efdiguieres & a Calignon. Et comme par ce lignai il /
Ub. 71. leur donnoitl'akrme : auffi les Religionnaires coururent auffi toft aux
infime. armes cn ces deux prouinces, pîufieurs les aiant desja prifes ailleurs fur
* desoccafionsauantageufes." '
Toutefois d'enuiron foixante entreprifes, îefqueîîes ( comme i'ay *
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B touché ci-deffus) ils deuoient exécuter en mefme iour, ils n'enfceurent Prennent U
faire ïeuffir que quatre : à fçauoir fur la Fere,for Mende, for Mbntagu Fc&*
ôc for Cahors : dont îes deux premières furent anticipées. Car kFere en
Picardie fut furprifeîé dernier iour deNouembre de l'an MDLXXIX
par îe Prince de Condé#: lequel craignant d'y eftre bloqué y mit bon¬
ne garnifon foubs la charge de François de la Perfbnrîe , &c s'enfuit en
Aiemagne pour implorer le fecours des Princes Proteftans.fans lequel
les Religionnaires François eftoient trop foibles contre îes Gatlio-^
liques. ^ . . *
Mende en Gibaudan ( appeîléé anciennement Minâtes tvlcus ôd-
C balorum) fut forprifè auffi en la mefine année la veille de Noël , par le
Capitaine^Merîe ci-deflîis remarqué pour fameux voleur, mais d'ail¬
leurs homme de courage : lequel y entra par efealade pendant qu'on
fonnoit les cloches : vne defquelles eftoit fi greffe qu'on n'en fçauoit
point ailleurs de pareille. Il faccageak ville ôc îes Eglifes, lefquelles il *
ruina auffi : ôc de cete greffe cloche fit fondre deux canons ôc vne
moienne» '
* Montagu au bas Poictou futfurpris par le ChaftéaU, Ôc depuis af- v.
fiegé par le Comte de Lude ; lequel leua k fiege à la publication de la Mon'agti»
paix fur la fin de l'année fuyuante.
Quanta Cahors grande & vafte cité (nommée anciennement Di-
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métal nouuellement inuentée: laquelle attachée à vne porte la. peut
mettre en pièces, ouk faire fauter hors desgonsenfe creuantpar l'ef¬
fort de kpoudre dont elle eft toute remplie. Veztns Lieutenat de Roy
«eftant dans la ville accourut au bruit du pétard , que Ion Croyoit du
commencement eftre vn efclatde tonnerre : & trouuant qu'il n'auoit
fait quVn trou à la porte (laquelle les aflaillans tafohoient de rompre ou
d'abbatre) le combat fut tres-afpre ôc tres-obftiné durant fix jours