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g g Hiftoire de France ,
xxx Ceteperte fut fuyuie de lareduction de l'ifle d'Oleron en Pobeïfsace *
L'idc d'ô-
au Roy . Car aiant perdu toute efperance de fecours par la desfaite de ^e
Icron reçoit ^ £ote p^chelloife, elle receut Lanfac fans aucune refiftence.
ÎJ7^
LanfaC" Le XXIIX du mois d'Aouft enfuyuant, Brouage réduit à l'extre- z
BroSJ'fc mité, fe rendit auffi au Duc de Mayenne par capitulation: laquelle
rendauDUC - ' ' * - ^ -'- r....: : o- U r...
de Mayarc.
à Pons, & ailleurs, où ils voulurent. Le Capitaine Sere, qui com-
» mandoit dedans , aiant efté tué durant lcfîege, Manducage fucceda
à fa charge: Se celuy-ci aiant efté bleffé, Beauuais-Montfermier fut
eieupour commander enfa place. Tous trois (mais fingulierement ff
Seré ) y rendirent de fignalées preuues de leur courage & bonne J
xxxii.
le traifté'
dc Pfx
conduite. .
Cete grande profperité des armes du Roy donna vn extrême effrpy
aux Rochellois ; lefquels n'attendoient rien plus qu'après la perte des
autres ifles, voir leur ville bloquée par mer & par terre : tellement
qu'ils ne defiraient rien tant que la paix. Les autres Religionnaires
n'eftant pas plus heureux qu'eux, ne la fouhaitoient pas moins: & le
Roy y eftantporté de fa part,lc traicté en fut arreftéà Bergerac fur la
fin de Septembre, auec plus d'aifance qu'on ne s'eftoit pas promis : Ôc
l'edict dreffé peu de iours après à Poictiers, où fa Majefté pour en fa¬
ciliter la conclufion, s'eftoit auancée.
conclu» t * t% t * * *
xxxin.
Le Duc de Montpenfier , l'Archeuefque dc Vienne, Biron, Ville- c
Entremet-
roy}Meruille, Richelieu &là*Mothe-Fenelon trauaillerent tres-vtileteors
dice - ment ^ cctenqrociation:maisl'inftance de îa Roine-mere,le défaut de
finances,la crainte des menaces du Duc Cafimir & des Proteftâs d'A¬
lemagne y firët encliner le Roy, auec ce qu'il ne vouloit pas laiffer lon¬
guement fes armes foubs le çômandementdes Guifcs. Le Roy de Na¬
uarre s'eftatit approché jufqu'à Bergerac pour traicter luy-mefme en
perfonne.accelera grandement la conclufion des articles.
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Le Prince deCondé aiant receu cete paix for la nuict à îa Rochelle,'
Recdk Vdu la fit publier aux flambeaux à l'heure mefme,pour monftrer combien
Piince de
elle lUy eftoit agréable : niais elle l'eftoit encore plus aux Rochellois,
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lefquels après vne groffe defpenfe auoient receu de grandes pertes tant D
kTs a°uecC
par mer que par terre. loint que la Prince mefme étouffant toute
jc,ye'
l'autorité de leur Maire, faifoit ombre à leurs priuiîeges &" fran-
«chifes.
Le Marefchal de Bellegarde, qui tenoitîe fiege deuat Montpellierj
Par Thoré,* ôc Thoré Ôc Cliaftillon, qui eftoient venus au fecours des afEegés>
Chaftillon, a-ans Jeurs armées en prefence & rangées en bataille pour s'entre-cho-
£c autres. ^ reccurent auffi fort à propos la mefme paix, qui leur fut enuoiée'
par la Noue, la firent publier chacun de fon cofté: & le fiege futîeuQ»
xxxvï. & leurs armées rompues.
L'edict faitfur cete dernière paix (qui n'eftoitquVne modification
Prinupaux
articles de
jCête Paix»
Jelaprccedenteenfaueur4es Catholiques) con|en©it quatre-vingts
^
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