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Henry III du nom, Roy LXÎL 4$
Monfieur. V. Plaintes de celuy-ci. VL Pafiion de la Roine dt Na*
uarre pour luy. VIL II s'enfuit de la Cour. IIX, Publie njn mamfefte"
'de fis intentions. IX* LesRochefloisfi deffietit df la Nobleffe J^%^% OV S ces troubles dont la France eftoit agitée j.
i|Sgk n'afîiïgeoient pas tant le Roy que les fréquentes Attérats éd
§IÇ|Jj| confpiradôns du Duc d'Alençon fon frerc con- "c iu[ £
tre la perfonne de fa Majefté. Car quel creuc- vie du Roy
cur deuok~ce eftre à ce bon Roy que fon fre- e*
re v nique , lequel il cheriffoit vniquement* fut
fiifidiateur de fa vie, &*l'auteur de tous les at¬
tentats qui fe faifoient contre fa perfonne? Nous
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auons veu ci-deuant comme foudain après le trefpas du Roy Charles*
^ luy ôc le Roy de Nauarre defpccherent deux Gentils-hommes en Po¬
logne afin d'empefeher fon retour. Mais l'aiant rencontré en Auftriche
hors des mains des Polonnois, Monfieur n'en demeura pas là. Car il
attentaplufieurs fois fur fa vie. La première, aiant voulu corrompre vn
valet de Chambre de fa IVfajefté pour efgratigner le Roy fufla nuque
auec vne cfpingle empoifonnée en luy mettant fa fraife. La féconde,
aiant cdnfpirépourle mettre 4 ïïiort. Cete conjuration eftant defeonuerte
parle fleur de Feruaques, la Roine-mere intertiint pour larcconciliation
entre les deux frères. Monfieur profterné à genoux demanda
pardon au Roy de ce qu'il auoit prefté l'oreille aux conjurés fans confèffer
autre chofe* Et neantmoins* après auoir imploré la mifericordé
D defa Majefté ilobtint fa graCe, non feulement pour luy , niais auffi (ce
qui fut de tres-pernicieux exemple ,) poUr ceux qui auoient projette vn
fi exécrable parricide. . ' -
Ces deux conspirations furent faites Vnpeu auant îe Sacre du Roy ;
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& peu de temps après il fûîuint vn accident à fa Majefté , qui donna du Qui fe
foufpçona pîufieurs, & au Roy vne ferme croiance que fon frère l'a- ^"^ le.
uoit fait empoifonrî'er . C'eft quefoudainement il deuint malade d'vne tir.
extrême douleur d'oreille, que les Médecins difoient eftre femblable à
celle dont François II mourut, ôc la tenoient pareillement incupble. *
Le Roy fur la desfiance qu'il auoit de fon frère, fans nulle preuue* fut
rc*
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