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260 Hiftoiré de France^'
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à ce que ks Eftats donnaffent leur confentement à l'interinement de A
leur requefte ; autrement ils proteftoient delà nullité dc leur atterri- L7!^
XXI Mée ' ' DiCC* # ' Chrift-
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laquelle eft
Cefte requefte aiant efté imprimée pîufieurs copies en forent apportrouuéeim-
tées à l'Affemblée de Blois : laquelle la trouua ridicule en ce que fa côpertmcûtc.
c\nçLOti contenoit vne répugnance manifefte.'Car ks fopplians demandoientk
confentement des Eftats, ôc en cela les approuuoient: ôcneâtmoins
proteftoient dc la nullité d'iccux s'ils refofoient de donner con*
fentement à leurs demandes. On trouuoit aufli très-impertinent de
vouloir mettre en difpute les articles de foy receus de tout temps en
l'Eglife.Car fi cela auoit lieu S athan tres-fubtil artifafi d'erreur trouueroit
continuellement de nouueaux argumens pour combatre la vérité;
de forte que la croiance feroit toufiours "chancelknte ôc irrefoliie. r»
Xxi ï.
En fuite il fut propofé d'ériger vne Chambre de juftice pour la re-
Propofiuô cherche des abus ôc maluerfatîons des Financiers, ôc artifices des par-
Shcicrs t^ans; & aucuns Officiers des Finances s'eftantprefentés cn la Cham¬
bre du Tiers-Eftat protefterent delà nullité de l'Affemblée , comme
monopolée,ôcenkifferentvnacteparefcrit contenant pîufieurs ter¬
mes iniuricux ; dont l'Affemblée demanda réparation au Roy : qui ne
> leur en fit qu'vne reprimende affez légère.
T>X?iIIrï'-'
Pîufieurs des Prélats n'oublièrent pas de demander la publication
cile deTré- du Concile de Trente : en quoy aucuns du Conieil mterumdrentpour
tc«
s'y oppofer,ôc fingulierement laques Faye fieur d^Efpeffes; ôc le Roy
xxiv.
aiànt honte d'abandonner fes Officiers il ne fut rien conclu en cete af- -.
La partie fut plus forte touchant la defeharge des impofi'tions exp"urlajef
traordinaires dont le peuple eftoit greué. Car tous ks trois Ordresen
peuple.
demeurèrent d'accord: ôc mefmes de rompre ks Eftats fi fa' Majefté
infiftoit au contraire. De forte que kRoy fut contraint d'y donner
, fon confentement à la charge qu'il ferait fait fond affeuré pour l'entretenemèntdefa
maifon ( en proteftant que déformais ilvouloit eftre
plus mefnager que par lepafïejôc pour ks vrgentes affaires du Roiaume.CekfepaffakIlIdeDecembre,ôccriat-on
ViueleRoy , ôcleTe
Deum en fut chanté le lendemain: "tout le monde fe conjouïffant du
foukgcment du p'auure peuple. > ' D
XXV.
En confequence de cete grâce de fa Majefté ion trauailla à fecher-
^"SJ *
c^er 1£S moiens de faire fond pour l'entretenement de fa maifon , ôc
la maifon
d'vne armée de trente-fixmille hommes de pied , quatre mille cheduRoy.
uaux,ôcfoixante pièces de canon. ' Et neantmoins parce que le Roy
eftoit en vne necefiite fi extrême que les p'ouruoy eurs , par taure de
payement du paffc,refofoient de luy fournir des viures , Ôc fes Muficiens
de chanter : le Tiers-Eftat s'obligea de fix vingts mille efcus poul¬
ies Contenter aucunement: ôc par ce moien euiter vndefordre gtânde-
. ment honteux àk maifon Roiak. '
XXVI.
Le Roy demeura grandement fatisfait dc ceux qui luy auoient
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