Consulter le rapport annuel 2003 - Unibail-Rodamco
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Le Pô<strong>le</strong> Bureaux<br />
Le principe général de valorisation retenu par Expertim consiste à<br />
appliquer un taux de rendement de marché au revenu de l'actif. La<br />
méthode de calcul dépend des caractéristiques financières des actifs. El<strong>le</strong><br />
est rappelée ci-dessous :<br />
Actifs pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong> revenu en place est supérieur au loyer de<br />
marché : l'évaluation est déterminée à partir de la va<strong>le</strong>ur locative<br />
de marché des locaux divisée par <strong>le</strong> taux de rendement de marché<br />
estimé par l'expert. Ce montant est augmenté de l'écart entre <strong>le</strong><br />
loyer constaté et <strong>le</strong> loyer de marché, actualisé sur la durée restant à<br />
courir jusqu'à la prochaine date de résiliation possib<strong>le</strong> du locataire.<br />
Actifs pour <strong>le</strong>squels <strong>le</strong> revenu en place est inférieur au loyer de<br />
marché : l'évaluation est déterminée en appliquant un taux de<br />
rendement de marché au revenu existant. Cette va<strong>le</strong>ur est ensuite<br />
corrigée :<br />
à la hausse, d'un montant égal à l'écart entre <strong>le</strong> loyer de<br />
marché et <strong>le</strong> loyer contractuel, capitalisé à un taux de<br />
rendement supérieur au taux de rendement de marché<br />
précédent,<br />
à la baisse, de l'écart entre <strong>le</strong> loyer de marché et <strong>le</strong> loyer<br />
contractuel actualisé, à un taux financier, sur la durée<br />
résiduel<strong>le</strong> du bail.<br />
Lorsque <strong>le</strong> calcul aboutit à une valorisation qui paraît trop é<strong>le</strong>vée aux<br />
yeux de l'expert (compte tenu par exemp<strong>le</strong> de variations très rapides des<br />
va<strong>le</strong>urs locatives), il en limite la va<strong>le</strong>ur. Ainsi, il applique au revenu<br />
actuel et immédiat de l'immeub<strong>le</strong>, <strong>le</strong> cas échéant augmenté du revenu<br />
potentiel des locaux vacants, un taux de rendement qui tient compte<br />
notamment de la qualité de l'immeub<strong>le</strong>, de la durée ferme d'engagement<br />
des locataires, de la qualité de <strong>le</strong>ur signature et enfin de la date de<br />
renouvel<strong>le</strong>ment des baux. Dans ce cas, c'est <strong>le</strong> loyer initial qui est<br />
l'élément principal de la valorisation, nonobstant sa revalorisation<br />
attendue.<br />
Les surfaces vacantes sont prises en compte par une absence de revenu<br />
et une non-récupération des charges sur une durée variab<strong>le</strong> déterminée<br />
au cas par cas.<br />
Estimation (conso) Prix €/ m² moyen<br />
(1)<br />
M€ %<br />
Paris QCA 1 225 29% 7 248<br />
Neuilly-Levallois-Boulogne-Issy 577 14% 4 350<br />
La Défense 2 283 53% 5 556<br />
Autres 187 4% 1 853<br />
TOTAL 4 272 100% 5 235<br />
(1) Hors 3M et parkings (68/82 Maine, parking longue durée du CNIT)<br />
Retraité des places de parking (sur la base de 15,000 € par place)<br />
Taux de<br />
capitalisation<br />
moyen utilisé<br />
Loyer<br />
potentiel (3)<br />
M€<br />
Rendement<br />
potentiel (4)<br />
par l'expert (2)<br />
Paris QCA 6,5% 64,6 6,5%<br />
Neuilly-Levallois-Boulogne-Issy 6,9% 40,3 6,8%<br />
La Défense 6,8% 163,4 7,1%<br />
Autres 7,5% 14,2 8,3%<br />
TOTAL 6,8% 282,6 6,9%<br />
(2) Hors 3M et certains actifs non expertisés.<br />
(3) Hors 3M et certains actifs non expertisés. Loyer facturé + loyer potentiel sur<br />
locaux vacants.<br />
(4) Hors 3M. Loyer potentiel divisé par estimation. Hors parking (en supposant<br />
une va<strong>le</strong>ur moyenne des places de 15 000 € et un loyer moyen de 1 500€).<br />
L’analyse à périmètre constant fait ressortir une hausse globa<strong>le</strong> moyenne<br />
des va<strong>le</strong>urs de bureaux de 1,1 % depuis <strong>le</strong> 31 décembre 2002.<br />
Les cessions réalisées au cours de l'année <strong>2003</strong> font ressortir des prix<br />
moyens de vente, droits compris, supérieurs de 15 % aux dernières<br />
valorisations réalisées par <strong>le</strong>s experts.<br />
Le Pô<strong>le</strong> Centres Commerciaux<br />
La va<strong>le</strong>ur du patrimoine de centres commerciaux d'<strong>Unibail</strong> est éga<strong>le</strong> à la<br />
somme des estimations individuel<strong>le</strong>s de chaque actif. Ainsi, la notion de<br />
"part de marché", représentée par <strong>le</strong> portefeuil<strong>le</strong> d'actifs <strong>Unibail</strong>, qui a<br />
indiscutab<strong>le</strong>ment un sens -et une va<strong>le</strong>ur- dans ce secteur, n'est pas<br />
valorisée.<br />
Pour chaque centre commercial, la méthodologie utilisée par Cushman<br />
& Wakefield Hea<strong>le</strong>y & Baker est basée sur une capitalisation des<br />
revenus locatifs nets de charges, c'est-à-dire après prise en compte d'un<br />
taux de vacance normatif, de frais de gestion, de frais de gérance, de<br />
charges non récupérab<strong>le</strong>s, d'honoraires de commercialisation, des<br />
impayés, des frais de contentieux et de provisions pour travaux<br />
d'entretien. Le calcul est établi à partir d'une situation arrêtée au 31<br />
décembre <strong>2003</strong>.<br />
Sont aussi prises en considération <strong>le</strong>s incidences de certaines plus-values<br />
locatives futures résultant de la location des locaux vacants (sous réserve<br />
du taux de vacance normatif incompressib<strong>le</strong>), de la progression des<br />
revenus due à certains loyers à paliers et enfin du renouvel<strong>le</strong>ment des<br />
baux arrivant prochainement à échéance.<br />
Les expertises réalisées par Cushman & Wakefield Hea<strong>le</strong>y & Baker ont<br />
porté sur la quasi intégralité de la va<strong>le</strong>ur tota<strong>le</strong> du patrimoine (à<br />
l'exception des actifs en construction ou projet au 31 décembre <strong>2003</strong> :<br />
Strasbourg Etoi<strong>le</strong> et Colline des Quatre Temps).<br />
La hausse des va<strong>le</strong>urs à périmètre constant est de 259 M€, soit +10,7 %<br />
par <strong>rapport</strong> à fin 2002 et de +9,6 % en excluant Marques Avenue,<br />
expertisé pour la première fois en décembre <strong>2003</strong>. El<strong>le</strong> provient à la fois<br />
de la baisse des taux de capitalisation (impact de +4,7 %) et de l'effet de<br />
la hausse des revenus locatifs retenus annualisés (+6,0 %).<br />
Les contrats d'Espace Expansion ont été revus au cours de l'année pour<br />
séparer <strong>le</strong>s activités de gestion immobilière et <strong>le</strong>s activités de gestion<br />
d'actif. En conséquence et conformément aux pratiques de marché, <strong>le</strong>s<br />
experts ont évalué <strong>le</strong>s actifs sur la base du loyer net après déduction des<br />
frais de gestion immobilière mais sans impact des frais de gestion<br />
d'actif. Cette remise à va<strong>le</strong>ur de marché des contrats a un effet sur la<br />
va<strong>le</strong>ur de +2,2 %.<br />
Estimation du<br />
patrimoine de centres<br />
commerciaux<br />
M€<br />
Taux de<br />
capitalisation (1)<br />
Taux de<br />
rendement initial<br />
(2)<br />
Paris et RP (3) 1.777 6,1% 6,0%<br />
Province 901 6,6% 6,4%<br />
En construction 1 n/a n/a<br />
Total 2.679 6,3% 6,1%<br />
(1) Utilisé par l'expert<br />
(2) Loyer facturé <strong>2003</strong> annualisé divisé par estimation<br />
Au 31.12.<strong>2003</strong>, <strong>le</strong>s taux de capitalisation varient de 5,75 % pour<br />
Vélizy 2 à 7,75 % pour Chel<strong>le</strong>s 2.<br />
Centres Commerciaux en cours de rénovation, extension ou construction<br />
au 31 décembre <strong>2003</strong><br />
Strasbourg-Etoi<strong>le</strong> : Ce projet de construction d'un centre commercial<br />
qui avait obtenu l'accord de la CDEC en 2000 a obtenu son permis de<br />
construire en juin 2002. Le lancement des travaux a été reporté à 2004.<br />
Il reste valorisé comme s'il ne recelait aucune plus ou moins-value et,<br />
sur <strong>le</strong> plan comptab<strong>le</strong>, la totalité des montants investis fait chaque année<br />
l'objet d'une provision pour dépréciation tant que <strong>le</strong>s recours ne sont pas<br />
purgés.<br />
Dans <strong>le</strong> même souci de prudence, <strong>le</strong>s projets d'extension et de<br />
restructuration de centres commerciaux ne sont pas valorisés, bien que<br />
porteurs de fortes plus-values potentiel<strong>le</strong>s. Il s'agit des rénovations et<br />
extensions déjà engagées aux Quatre Temps et prévues en particulier<br />
pour Labège à Toulouse, Ilot Bonnac à Bordeaux et au Forum des<br />
Hal<strong>le</strong>s.<br />
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