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SEIX 17-20 octobre 2005 - Atelier Calcium

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Dans le cas de noyaux isolés dans un tampon ne contenant pas ou quasiment pas de calcium,<br />

la diffusion libre des ions au travers des pores devrait entraîner un vidage du nucléoplasme.<br />

L‟observation d‟une concentration non nulle de calcium dans celui-ci implique l‟existence<br />

d‟un contrôle minimal de cette diffusion, par des conditions sur l‟ouverture des pores par<br />

exemple, soit au niveau de la concentration dans le nucléoplasme, soit au niveau de la<br />

concentration dans l‟enveloppe. L‟absence d‟influence de la concentration en calcium du<br />

milieu extérieur sur la réponse au stimulus pose un autre problème. En effet, le courant<br />

traversant les pores nucléaires, s‟il existe, est passif et ne peut donc pas aller contre le gradient<br />

électrochimique ; par conséquent en présence d‟une concentration [Ca 2+ ] externe élevée (1mM) il<br />

ne peut y avoir de fuite de calcium vers le milieu externe (au contraire, on devrait observer un<br />

courant entrant). Les cinétiques observées ne peuvent s‟expliquer que par une résorption du<br />

calcium nucléoplasmique vers des stocks nucléaires : enveloppe et/ou calcium-buffers.<br />

La présence de transporteurs sur la membrane interne de l‟enveloppe, bien que non démontrée<br />

chez les plantes expérimentalement, semble néanmoins plausible et constitue une hypothèse<br />

de travail intéressante. Afin d‟en tester la cohérence avec les données expérimentales, nous<br />

avons donc incorporé l‟hypothèse d‟un pompage actif de calcium du nucléoplasme vers<br />

l‟enveloppe nucléaire dans un modèle « minimal » de la dynamique calcique nucléaire.<br />

Description du modèle mathématique<br />

On considère ici le noyau isolé comme un système fermé, dans lequel aucun échange de<br />

calcium avec le milieu extérieur n‟a lieu. Au sein du noyau le calcium libre s‟échange entre<br />

deux compartiments physiquement distincts : le nucléoplasme et l‟enveloppe nucléaire (pour<br />

simplifier, on supposera que l‟enveloppe nucléaire et d‟autres stocks nucléaires éventuels , tel<br />

le réticulum nucléoplasmique, constituent un même compartiment). Dans chaque<br />

compartiment le calcium est présent sous forme libre ou liée. Le calcium libre diffuse de<br />

l‟enveloppe vers le nucléoplasme via des canaux calciques activés par le stimulus mécanique.<br />

Il est re-capté vers l‟enveloppe par transport actif.<br />

L‟ensemble de ces hypothèses peut se résumer selon le schéma ci-dessous :<br />

Ca lié<br />

enveloppe<br />

Ca buffering<br />

Ca 2+ libre<br />

Enveloppe<br />

Ca channel<br />

Ca transport<br />

Ca 2+ libre<br />

Nucléoplasme<br />

Ca buffering<br />

Ca lié<br />

nucléoplasme<br />

On supposera qu‟en l‟absence de stimulus il existe un flux de base, de l‟enveloppe vers le<br />

nucléoplasme, similaire à celui observé entre le réticulum et le cytosol (Camello et al., <strong>20</strong>02).<br />

Pour simplifier on considérera ce flux proportionnel à la différence de concentration en<br />

calcium entre ces deux compartiments. Le re-captage vers l‟enveloppe est assuré par un<br />

transporteur dont le flux dépend de la concentration en calcium du nucléoplasme selon une<br />

équation de Hill. Ces formules s‟inspirent de celles utilisées par divers auteurs (Kargacin,<br />

<strong>20</strong>03; Sneyd et al., <strong>20</strong>03; Sneyd et al., <strong>20</strong>04) pour les échanges entre cytosol et reticulum<br />

endoplasmique. D‟où les formules suivantes pour les flux :<br />

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