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SEIX 17-20 octobre 2005 - Atelier Calcium

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variations de concentration de calcium intracellulaire dans les neurones de projection. En réponse à l‟odeur, des<br />

types de réponses plus complexes sont observés que lors d‟un marquage en bain (Figure 3): la plupart des<br />

réponses sont de types excitateur (environ 80%), avec une augmentation du ratio de fluorescence qui atteint un<br />

maximum environ 600ms après le début de la stimulation odorante, et une décroissance au niveau de base la<br />

plupart du temps très rapide, mais dans certains cas plus lente (voir les deux types de cinétiques en Figure 3b).<br />

Dans certains glomérules, on observe des réponses de type inhibiteur, le ratio décroissant rapidement à l‟odeur,<br />

avant de revenir à la ligne de base en fin de présentation d‟odeur.<br />

Figure 3 : Exemple d‟enregistrements spécifiques in vivo des neurones de projection, grâce au Fura-2 dextran. a)<br />

Carte d‟activité du lobe antennaire en réponse au 2-octanol. On remarque une correspondance entre les glomérules<br />

activés dans ce cas, et lors du marquage enbain (comparer avec Fig 2). b) Les deux types de réponses observés : à<br />

gauche (glomérule <strong>17</strong>) on observe une augmentation du ratio en réponse aux deux odeurs présentées. A droite<br />

(glomérule 49), c‟est une claire diminution qui est observée. Ces variations de concentration calcique proviennent des<br />

dendrites des neurones de projection.<br />

Les signaux observés grâce à ces marquages spécifiques et à des enregistrements<br />

électrophysiologiques ont permis de montrer que les signaux calciques suivent très bien les<br />

phases d‟excitation (augmentation du nombre de potentiel d‟action) ou d‟inhibition (baisse du<br />

nombre de potentiels d‟action en dessous du niveau d‟activité spontanée) de ces neurones<br />

(Galizia et Kimmerle <strong>20</strong>04). Ces signaux sont donc de bons indicateurs de l‟activité neuronale<br />

induite par les odeurs, et permettent de comprendre comment le réseau du lobe antennaire<br />

traite l‟information olfactive. Par exemple, on peut montrer que les odeurs activent moins de<br />

glomérules que lors d‟un marquage en bain. On note de plus que la différence entre les motifs<br />

d‟activation des odeurs est plus marquée, en particulier à de faibles concentrations d‟odeurs<br />

(Sachse et Galizia <strong>20</strong>02, <strong>20</strong>03), ce qui laisse penser que le lobe antennaire augmente le<br />

contraste entre stimuli, envoyant ainsi une représentation neuronale des odeurs plus distinctes<br />

vers les centres supérieurs. Les réponses inhibitrices observées sont, elles, le fruit d‟inhibition<br />

latérales entre glomérules et sont dues aux interneurones locaux.<br />

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