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Schéma régional d'organiSation médico-Sociale - ARS Limousin

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Schéma régionald’organisation médico-socialeÉtude cas-témoins sur les ivresses éthyliques mise en place par le pôle de pédopsychiatrie du CHEsquirol de Limoges en lien avec les urgences de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant :Cette étude s’est intéressée à la relation au risque qu’ont les adolescents pris en charge au seind’une structure de soins pour une alcoolisation aigue comparés à une population d’adolescentstémoins. Le recueil des données pour les « témoins » s’est déroulé d’avril à juin 2008 au sein desétablissements scolaires de Haute-Vienne. Pour les « cas » le recueil des données s’est effectuéd’avril 2009 à août 2010. Ce dispositif a demandé un travail d’étroite collaboration entre le serviced’Urgences de l’HME et les pédopsychiatres. Thèse de Zoé Zabraniecki 2010.III.1.3. LE CANNABIS ET LES DROGUES ILLICITES (HORS CANNABIS)Les indicateurs positionnent le <strong>Limousin</strong> parmi les dernières régions en termes de consommationet d’expérimentationLe <strong>Limousin</strong> se situe au dernier rang en matière de consommation régulière de cannabis à 17 ans(5 % vs 7 % métropole).La fréquence d’expérimentation du cannabis est parmi les plus faibles en population générale(26 % vs 31 % France).42 % des garçons et 34 % des filles de 17 ans ont déjà consommé du cannabis au cours de leurvie. Ces proportions sont inférieures à celles relevées au niveau national.Sur l’ensemble des jeunes de 17 ans, le <strong>Limousin</strong> se situe au 17e rang des régions de métropoleavec 38 % d’expérimentateurs contre 42 % en France.L’expérimentation d’autres drogues par les jeunes ne diffère pas du niveau national, hormis celle despoppers, un peu plus fréquente (8 % vs 5 %), et celle de l’ecstasy qui est un peu plus rare (2 %).Les taux de vente de subutex, méthadone et stéribox sont inférieurs de plus de 10 % à la moyennenationale, de même que le taux de consommateurs de drogues pris en charge dans les structuressanitaires et sociales et que le taux annuel d’infractions à la loi sur les stupéfiants.III.1.4. LES TROUBLES DES CONDUITES ALIMENTAIRES, L’ADDICTION AUX JEUX ETAUTRESLes troubles des conduites alimentaires en <strong>Limousin</strong> : vers la structuration d’un dispositif régionalde prévention et de soinsL’anorexie mentale et la boulimie nerveuse sont des troubles du comportement alimentaire. Cestroubles du comportement alimentaire sont d’origine multifactorielle et s’observent à l’occasionde facteurs déclenchants non spécifiques chez des sujets ayant des vulnérabilités psychiques,biologiques et familiales. Ils sont souvent associés à un trouble important de la perception del’image du corps.La Haute Autorité de la Santé (HAS) en France a édité des recommandations en juin 2010 afinde repérer plus précocement et prendre en charge efficacement l’anorexie mentale. Ces recommandationsvisent à :• Améliorer l’accompagnement du patient et de son entourage ;• Améliorer la prise en charge et l’orientation initiale des patients ;• Améliorer la prise en charge hospitalière lorsqu’elle est nécessaire et la prise en charge posthospitalière.En <strong>Limousin</strong>, il n’existe aucune structure reconnue de prise en charge spécialisée des Troublesdes Comportements Alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie) pour les adultes.Cette activité, en augmentation croissante depuis plusieurs années, est actuellement prise encharge dans une unité de 4 lits dédiés pour l’accueil de patients adultes, au sein du pôle d’addictologie.Les adolescents sont pris en charge dans les services de pédopsychiatrie ou de pédiatriede la région (CH de Brive, CH de Tulle, CH de Guéret, CHU de Limoges, CH La Valette à Saint-Vaury) et au CH Esquirol dans le pôle de pédopsychiatrie.L’articulation entre le pôle de pédopsychiatrie du CH Esquirol et le service adulte se situe autourde l’âge de 18 ans où doit s’effectuer le relais.L’analyse des données d’activité des dernières années montre l’insuffisance de capacité en litsdédiés TCA entraînant :• Un accueil des patients dans des unités non spécifiques du CH Esquirol,• Un allongement de la durée de séjour au CHU en particulier en médecine interne B avant transfertau CH Esquirol,• Un maintien de jeunes adultes dans des services de pédiatrie ou de pédopsychiatrie,• Un transfert de patients hors région, rendant difficile le contact avec la famille,• Des délais d’attente importants avant l’hospitalisation.Le CH Esquirol, dans le cadre du Pôle d’Addictologie de niveau 3, a déposé à l’<strong>ARS</strong> un projetvisant à structurer une réponse régionale psychiatrique avec ses partenaires du public et du privéface à ce problème de santé que constituent les TCA.Le projet prévoit :• Une unité d’hospitalisation complète de 15 lits,• Une unité d’hospitalisation de jour de 5 places,• L’organisation de l’ambulatoire avec la mise en place d’une équipe de prévention et de liaisondédiée.<strong>ARS</strong> du LIMOUSIN – Projet Régional de Santé 2012-2016 526 527<strong>ARS</strong> du LIMOUSIN – Projet Régional de Santé 2012-2016

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