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sous-marins Des bateaux

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Page 104<br />

ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />

Sur l’avant, vers le milieu de la longueur, était encastrée une embarcation de sauvetage à fond plat<br />

qui venait se superposer dans la coque et s’y fixer avec des boulons. Ce canot, couvert par des capots,<br />

avait 8 mètres de longueur et était insubmersible grâce à deux poches d’air. L’équipage de 12 hommes<br />

pouvait s’y réfugier en y pénétrant par deux trous d’hommes donnant directement accès à l’intérieur<br />

du <strong>sous</strong>-marin. Armé <strong>sous</strong> le commandement du lieutenant de vaisseau Doré, le bâtiment commence<br />

ses essais dès le 8 juin 1863.<br />

Le Plongeur étant amarré, la machine est mise en route pendant 43 minutes.<br />

«Le fonctionnement de la machine a été complètement satisfaisant et l’abaissement de la température,<br />

à l’émission de l’air, n’a eu aucune conséquence appréciable. Un mètre cube d’air comprimé à<br />

12 atmosphères a produit 112.548 Kilogrammes mètres, ce qui dépasse d’un dixième les prévisions<br />

de Mr. Bourgois.»<br />

Les premiers essais de navigation en surface ont lieu le 10 juin sur la Charente en un aller et retour,<br />

parcourant 7 milles à la vitesse de 3,91 nœuds de moyenne.<br />

Les expériences de navigation en surface ayant donné satisfaction en plusieurs sorties, on prépare les<br />

essais de plongée. Ceux-ci qui consistent en la « pesée » du <strong>sous</strong>-marin, se déroulent dans le bassin<br />

de Rochefort. Les résultats amènent quelques améliorations : installation d’un régulateur de plongée<br />

à double cylindres manœuvrés à main, ainsi que la modification du système de largage du lest et de<br />

certaines prises d’eau. Les essais de plongée en mer libre sont alors décidés pour le début de l’année<br />

1864. Un aviso, la Vigie, est affecté aux essais, ainsi qu’une allège, le Cachalot, destiné à porter un<br />

compresseur d’air et le matériel nécessaire, ainsi que le logement du personnel.<br />

Maquette du plongeur<br />

Le 11 février, « la Vigie » remorquant<br />

le « Plongeur » et<br />

le « Cachalot » appareillent<br />

de Rochefort pour le Port<br />

des Barques, à l’embouchure de la Charente, puis La Rochelle, où l’on procède à quelques essais<br />

préalables au bassin. C’est le 18 février que le « Plongeur » s’immerge pour la première fois, en eau<br />

libre, entre l’Ile de Ré et le continent, zone de petits fonds. Le 23 et le 24, ce sont des essais de vitesse,<br />

en immersion, par fond de 7 mètres, à 2 nœuds. Les résultats de ces expériences montrent que<br />

le bâtiment gouverne bien, que l’étanchéité est parfaite et qu’il supporte facilement la profondeur de<br />

9, 20 m. La machine fonctionne aussi bien que l’on pouvait le désirer et la vitesse, sur trois bases, fut<br />

de 4,09, 3,08 et 2,04 nœuds, correction faite des courants. Les rayons d’action calculés furent respectivement<br />

de 5, 5,7 et 7,5 nautiques.<br />

C’est au cours de la dernière plongée, ce 24 février, qu’une voie d’eau oblige à larguer le lest, par mesure<br />

de sécurité. La manœuvre s’exécute très bien, mais cela oblige à repasser au bassin à Rochefort.<br />

Chapitre 7 - PERIODE DE LA GUERRE DE CRIMÉE LA GUERRE DE SÉCESSION

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