sous-marins Des bateaux
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ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />
Une autre curiosité est le <strong>sous</strong>-marin d’un ingénieur français, Monsieur FLAIS, qui prit un brevet en<br />
1885 pour une machine à immersion par volume variable qui ne fut pas construite faute de crédits.<br />
D’une longueur de 6m 50 et d’un diamètre de 1m 50, ce <strong>sous</strong>-marin cylindrique en tôles de fer était<br />
propulsé par un moteur à gaz et régulait son immersion par un piston érectile placé sur l’avant de du<br />
bateau. Il devait être armé d’une unique torpille portée sur l’extérieur de la coque et munie d’un détonateur<br />
à horloge.<br />
Sous-marin à volume<br />
variable de M Flais<br />
Breveté à la même époque, Monsieur BOUCHER proposa un bateau <strong>sous</strong>-marin mû à la fois par<br />
une hélice et par des pales (?). Un système de renouvellement de l’air intérieur devait fonctionner en<br />
faisant traverser de l’eau dans des plaques percées de trous innombrables. Monsieur Boucher espérait<br />
ainsi en extraire l’air pour régénérer l’atmosphère à l’intérieur du bateau. De plus, celui-ci devait être<br />
muni à sa partie inférieure de tampons à ressorts destinés à amortir le choc en cas de plongées trop<br />
brusques.<br />
On se doute de l’inefficacité<br />
de ce système<br />
de régénération de<br />
l’air qui avait déjà été<br />
testé pas d’autres inventeurs.<br />
Sous marin<br />
de M. Boucher<br />
La même année, c’est un autre « Nautilus » qui allait voir le jour, de l’initiative de deux anglais,<br />
Messieurs James ASH & Andrew CAMPBELL, qui obtinrent un brevet pour un bateau <strong>sous</strong>-marin à<br />
volume variable qu’ils baptisèrent comme celui de Jules Verne.<br />
Ce Nautilus fut construit chez Wolseley & Lyon en Angleterre. Il s’agissait d’un bâtiment de 60<br />
tonnes mesurant 18m 30 de long, 3 mètres de large et 4 mètres de haut en son centre. Il était propulsé<br />
par deux moteurs électriques sur batteries, chacun actionnant un arbre d’hélice ce qui devait donner<br />
une vitesse maximum de 8 nœuds et un rayon d’action de 80 milles.<br />
Chapitre 11 - PÉRIODE DE 1870 à NORDENFELDT<br />
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