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sous-marins Des bateaux

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Page 58<br />

ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />

Il mesurait environ 6,50 mètres de long pour une largeur<br />

d’un peu plus d’un mètre. Son déplacement avoisinait<br />

9 tonnes. Un pont en bois, ajouté plus tard, devait<br />

recouvrir le dessus de la coque et faciliter le maintien de<br />

l’équipage en surface.<br />

La propulsion devait être assurée par une hélice positionnée<br />

à l’arrière et commandée par un arbre activé à<br />

bras d’homme.<br />

Un treuil à l’avant, commandait une ancre et une autre<br />

mécanique devait permettre de déployer une voile du<br />

type éventail ou parapluie pour la navigation en surface.<br />

Pour s’immerger, le nautilus disposait d’un ballast que<br />

l’on remplissait d’eau au niveau voulu selon la charge<br />

de la machine, l’expulsion se faisant au moyen d’une<br />

pompe à bras.<br />

Deux gouvernails étaient placés <strong>sous</strong> l’hélice : un de direction<br />

et l’autre, horizontal, c’est une nouveauté, permettait<br />

de régler la marche en profondeur.<br />

Voile et mine tractée du Nautilus<br />

La voile devait être utilisée pour le franchissement des longues distances, la plongée se faisant à l’approche<br />

de l’ennemi.<br />

L’équipage, vu l’étroitesse de la machine, ne devait pas dépasser deux hommes. Le pilote étant assis<br />

la tête dans le dôme d’accès pour diriger, le matelot s’occupant de la propulsion et du ballast.<br />

Venons-en à l’armement.<br />

Il était constitué d’une torpille remorquée à l’extérieur.<br />

Il s’agissait d’un baril de cuivre étanche contenant<br />

100 kilos de poudre, que l’on fixait <strong>sous</strong> la coque<br />

du bateau à détruire avec un mécanisme très proche<br />

de celui de Bushnell. Une vis détachable avec un anneau<br />

était positionnée au sommet du dôme de cuivre.<br />

Une fois le <strong>sous</strong>-marin en place <strong>sous</strong> sa cible, le<br />

commandant du Nautilus insérait une manivelle dans<br />

l’écrou porteur, vissait l’anneau et déverrouillait le<br />

treuil du câble tout en libérant la torpille également<br />

retenue sur le pont par un mécanisme approprié.<br />

Il suffisait au <strong>sous</strong>-marin de s’éloigner en plongée tout en libérant du mou sur une centaine de mètres.<br />

A cette distance, le treuil se bloquait et la traction amenait la torpille buter contre l‘anneau déclenchant<br />

un briquet à ressort qui commandait l’explosion.<br />

Comme on peut s’en douter, ce mécanisme n’était pas sans danger.<br />

Le rapport de la commission mit en évidence l’insuffisance de réserve de flottabilité et la faiblesse<br />

du système de propulsion à bras d’homme donnant un rayon d’action très limité. Il référençait également<br />

les contre-mesures possibles de l’ennemi comme la pose de filets, la lenteur des manœuvres et<br />

Chapitre 4 - ROBERT FULTON ET SON « NAUTILUS »

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