sous-marins Des bateaux
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Page 142<br />
ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />
delà de 1m50 de profondeur. Nous retrouvons le principe du <strong>sous</strong>-marin « cloche à plongeur » déjà<br />
préconisé par Beaudoin. Une chambre centrale de travail, largement ouverte vers le bas, contenait les<br />
mineurs qui travaillaient à même le sol, le <strong>sous</strong>-marin étant posé sur le fond. Les parties avant et arrière<br />
servaient au stockage de l’air et aux réservoirs de ballast. Un équipage de 3 hommes devait y travailler<br />
au moins six heures<br />
d’affilée pour 2 shillings<br />
par heure et par<br />
homme. Curieusement<br />
il n’avait pas de<br />
moyen de propulsion,<br />
et le <strong>sous</strong>-marin était<br />
tributaire d’un remorqueur<br />
de surface et<br />
d’un solide ancrage<br />
pour combattre le<br />
courant.<br />
Nuttall déposa un appel aux capitaux auprès de la « Rivers-Zélande Or Mining Company» pour<br />
obtenir au moins 10.000 £, pour construire jusqu’à 40 navires de ce type. Il n’obtint les crédits que<br />
pour construire un prototype. En août 1873, les administrateurs prirent possession du navire et le 14<br />
décembre le bateau fut lancé à partir du quai de Rattray Street.<br />
Le 30 Janvier 1874, le Platypus fut remorqué dans le port d’Otago accompagné d’un paquebot transportant<br />
curieux des observateurs. Huit hommes montèrent à bord, le concepteur (M. Villaine) et son<br />
fils, un chef d’entreprise et quatre hommes embauchés pour travailler les pompes. La plongée se passa<br />
normalement mais des fuites aux robinets des pompes nécessitèrent le retour en surface. Un autre<br />
essai, effectué le 4 Février, fut un franc succès.<br />
Malheureusement les contraintes de mise en œuvre et d’exploitation eurent raison de cette aventure.<br />
Finalement les droits du brevet furent mis aux enchères. Ils furent rachetés pour 800 $ et la coque<br />
qui resta abandonnée de nombreuses années sur un quai de Dunedin jusqu’en 1924, fut dépouillée de<br />
ses accessoires. A cette date un club racheta la dépouille<br />
rouillée et découpa la coque en trois tronçons. La plus<br />
grande section finit comme réservoir d’eau sur la station<br />
agricole de Pukerangi.<br />
Chapitre 9 - DE LA GUERRE DE SÉCESSION à DRZEWIECKI