sous-marins Des bateaux
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ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />
Deux cheminées remontaient vers le dessus de la plate-forme, l’une (I) pour évacuer les fumées,<br />
l’autre (J) servant comme prise d’air frais pour la partie immergée. Par les deux sections verticales, un<br />
jeu d’échelles permettait de communiquer entre la partie supérieure et la partie inférieure du navire.<br />
Le dessin nous permet de nous rendre compte des proportions des différents éléments.<br />
En configuration de marche, la plate-forme devait être maintenue<br />
à une hauteur d’environ deux mètres au-dessus de la<br />
surface, ce qui la protégeait des effets de la houle et offrait un<br />
confort aux passagers qui ne devaient, de la sorte, subir le mal<br />
de mer.<br />
En cas de problème, la plate-forme était prévue insubmersible<br />
par la présence de flotteurs <strong>sous</strong> son plancher. L’idée se rapproche<br />
des navires à effets de surface modernes. Mais l’inventeur<br />
ne précise pas les moyens qu’il comptait utiliser pour assurer<br />
la stabilité au tangage de la partie immergée. Sans doute<br />
de larges plans horizontaux auraient fait l’affaire en phase<br />
propulsive, mais à l’arrêt l’effet de balance ne pouvait être<br />
empêché que par la flottabilité de la plate-forme.<br />
Chapitre 11 - PÉRIODE DE 1870 à NORDENFELDT<br />
***<br />
Deux ans auparavant un américain nommé John SMITH déposa un brevet pour un véritable <strong>sous</strong>marin<br />
équipé d’un flotteur qui offrait la particularité d’être commandé à distance et de ne pas être<br />
habité. C’est sans doute la première fois dans l’histoire que ce procédé était appliqué à un <strong>sous</strong>-marin<br />
qui n’était pas une arme en lui-même. D’une longueur de 11 mètres pour un diamètre de 4m 50, il<br />
avait la forme d’un citron stabilisé sur sa partie inférieure par une imposante quille lui permettant<br />
d’approcher les fonds <strong>marins</strong> sans risque pour sa structure. Construit en fer et propulsé par un moteur<br />
électrique sur batterie, il devait plonger en remplissant un ballast et en déroulant un flotteur fixé sur<br />
son pont. L’opérateur qui le commandait depuis le rivage par un câble de liaison, pouvait ainsi voir<br />
sa position.<br />
La propulsion était assurée par une hélice<br />
et la direction par un petit gouvernail,<br />
tous ces équipements <strong>sous</strong> contrôle de la<br />
commande électrique à distance.<br />
Bien qu’il ait commencé la réalisation,<br />
l’inventeur de cette machine rencontra,<br />
paraît-il, tant de difficultés pour cette<br />
technologie de pointe pour l’époque,<br />
qu’il n’acheva jamais son œuvre.<br />
On ignore avec quelle précision il aurait<br />
pu mettre en œuvre une arme à moins de<br />
faire exploser son <strong>sous</strong>-marin contre sa<br />
cible.<br />
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