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sous-marins Des bateaux

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ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />

Le capitaine américain JOHNSTON conçut la folle idée en 1821 de délivrer Napoléon en exil à<br />

Sainte Hélène à l’aide d’un bateau <strong>sous</strong>-marin. Le bâtiment qu’il préconisait fut mis en chantier,<br />

premier d’une série de cinq. Mais la mort de l’Empereur lui fit avorter ce projet d’évasion dont la<br />

réalisation n’eût pas été exempte de grandes difficultés matérielles.<br />

Conçu sur les mêmes principes techniques, le bâtiment le plus grand mesurait pas moins de 33 mètres<br />

et possédait un ou deux mâts pour déployer des voiles à la manière du Nautilus de Fulton. En forme de<br />

fuseau, il était propulsé à la force des bras lors de la plongée et transportait des caisses d’air comprimé<br />

pour augmenter son autonomie.<br />

Johnston proposait de gagner le rivage entre deux eaux et débarquer un commando armé du matériel<br />

nécessaire pour <strong>sous</strong>traire l’empereur de la vigilance des anglais.<br />

Notons que c’est la première idée d’utiliser un <strong>sous</strong>-marin pour le transport de commandos.<br />

<strong>Des</strong> sommes énormes avaient été promises en cas de réussite. Hélas peine perdue, les <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong> ne<br />

réussissaient pas à Napoléon !<br />

En 1823, il expérimentait sur la Tamise des explosifs<br />

conçus selon les idées de Bushnell et Fulton, une expérience<br />

ayant failli mal tourner, le câble de la torpille<br />

s’étant emmêlé au bateau tracteur.<br />

En septembre de la même année il fit des expériences<br />

de plongée et se fit accompagner de plusieurs personnes<br />

pendant des durées de 8 à 10 heures.<br />

Faisant face au scepticisme récurent des anglais sur la<br />

navigation <strong>sous</strong>-marine, son intention était de vendre<br />

aux Cortés son bateau <strong>sous</strong>-marin pour se rendre à Cadix afin de couler les navires français.<br />

Peine perdue, notre officier se rendit en France pour tenter sa chance avec l’amirauté de ce pays.<br />

Dans une lettre au ministre en 1825, l’ambassadeur de France en Angleterre fit état que Johnston lui<br />

montra cinq <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong> de différentes longueurs. Deux étaient en construction, l’un flottait<br />

sur la rivière.<br />

Malheureusement pour lui, l’intérêt de ses interlocuteurs était loin d’atteindre le niveau de son enthousiasme<br />

et notre homme finit dans l’oubli avec ses <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong>.<br />

Chapitre 5 - DE ROBERT FULTON à WILHELM BAUEUR<br />

***<br />

En même temps que Jonhston, un officier de la marine<br />

royale, nommé SHULDAM, se livra, parait-il en 1823 à<br />

des expériences de navigation <strong>sous</strong>-marine au sud de l’Angleterre.<br />

Il aurait essayé une embarcation de petite dimension, inspirée<br />

du Nautilus de Fulton.<br />

L’originalité venait d’un système de propulsion par un<br />

moteur à ressort que l’on pouvait remonter depuis le pont,<br />

grâce à une clé du type cabestan, reliée au moteur par un<br />

cardan, pour disposer de la place et de la force nécessaire de plusieurs hommes.<br />

L’autre originalité venait du mât qui servait à la fois pour la voile et pour fixer la torpille placée à son<br />

extrémité.<br />

Le moteur trop sophistiqué n’aurait pas fonctionné et le retour à une propulsion manuelle, difficile et<br />

peu pratique, condamna l’avenir du projet.<br />

***<br />

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