sous-marins Des bateaux
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ncyclopédie mondiale des <strong>bateaux</strong> <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong><br />
Chapitre 5 - DE ROBERT FULTON à WILHEIM BAUER<br />
Dans les traces de BUSHNELL et FULTON, et ce jusqu’à la première guerre mondiale, bon<br />
nombre d’inventeurs allaient à leur tour tenter l’aventure <strong>sous</strong>-marine, beaucoup sur le papier<br />
et guère plus, d’autres passant difficilement à la pratique en réalisant leur folle machine, sans<br />
pour cela créer de réelles nouveautés en dehors des moteurs, la propulsion évoluant avec le progrès des<br />
machines et de l’industrie.<br />
Mentionné dans le livre de M. Trusov, « <strong>sous</strong>-<strong>marins</strong> dans la marine russe et soviétique - Leningrad,<br />
1963 », en Janvier 1799, un mécanicien de Krementchoug, A. ROMODANOVSKY, contacta l’amirauté<br />
russe sur un projet développé de <strong>sous</strong>-marin,.<br />
Mis en construction dans le chantier Okhtinsky à Saint-Pétersbourg, le <strong>sous</strong>-marin en bois ressemblait à<br />
un bateau à pont couvert, propulsé par la force musculaire grâce à une sorte de palette agitée comme une<br />
godille située à la poupe. Sur les flancs se trouvaient des outres en tissus gras que l’on pouvait remplir<br />
d’eau pour alourdir suffisamment le bateau pour plonger.<br />
Sans ressources suffisantes, Romodanovsky ne put achever sa machine et commencer ses essais. Il<br />
se tourna vers le Conseil de l’Amirauté, en demandant 5.000 roubles pour son achèvement. Le Tsar<br />
ordonna aux membres de l’amirauté d’examiner le bateau et de donner leur avis. En mars 1802, ils<br />
conclurent sur la dangerosité de la machine pour ses occupants et refusèrent les crédits au constructeur<br />
qui abandonna, faute de moyens.<br />
***<br />
En 1801 un certain Monsieur HODGMAN, ingénieur à Folkestone, fit des essais en public d’un appareil<br />
<strong>sous</strong>-marin dans lequel il resta plus de 18 minutes <strong>sous</strong> la mer à une profondeur d’environ cinq<br />
mètres. Cette expérience a été rapportée par un magazine de l’époque : « la gazette nationale ou moniteur<br />
universel » avec très peu de détails sur la nature de l’embarcation qui était en bois.<br />
On ignore quel sort eut l’appareil d’Hodgman car on n’en entendit plus parler.<br />
***<br />
La même année, un inventeur anonyme écrivit à l’éditeur des « annales des arts et manufactures » <strong>sous</strong><br />
ses initiales B….x.<br />
Cet homme discret parlait « d’un bateau plongeur imaginé dans sa jeunesse par la machine de Fulton,<br />
destiné à faciliter, pour une place assiégée, l’accès aux armées de secours, la ville étant « baignée par<br />
une rivière ».<br />
A notre connaissance, la réalisation de ce bateau plongeur ne fut pas entreprise, mais il comporte certaines<br />
idées qui méritent que nous en parlions plus longuement.<br />
Chapitre 5 - DE ROBERT FULTON à WILHELM BAUEUR