sous-marins Des bateaux

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ncyclopédie mondiale des bateaux sous-marins
bras ou par un moteur (non défini par l’inventeur), le commandant placé au centre la tête dans une
coupole, actionnant un système de tringles reliées à la barre de direction.
Une mine-torpille était prévue à l’avant, dont le largage était commandé par un volant.
Deux gouvernails horizontaux, placés à l’arrière, permettaient au sous-marin d’évoluer en profondeur
avec l’aide de ballasts à eau situés sous le plancher. Faute d’obtenir des crédits publics ou privés, le
brevet ne fut pas concrétisé.
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Assez proche du précèdent dans sa conception,
nous citerons également le bateau plongeur de
M. ROEBER de Newark, près de New York.
Son submersible en forme de cigare fut
construit à Newark. Il avait un fond plat et mesurait
9 mètres de long pour 2m 15 de largeur et de creux. Il pouvait contenir 8 personnes. L’intérieur
était divisé en trois parties, seule la partie centrale étant occupée par l’équipage. L’innovation qui le
différenciait de celui de Merriam, provenait d’un équipement spécial de direction constitué de plusieurs
rouleaux de fils électriques que le sous-marin déroulait dans sa marche. Il recevait ainsi, de
terre, les indications de la route à suivre. Nous retrouvons là, l’idée de M. Masson.
La revue maritime et coloniale vol.17 1866, nous signale que l’inventeur a dessiné un bateau plus
grand de 22m 86, ayant les mêmes caractéristiques.
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Signalons, pour mémoire, en parlant d’hélices, le curieux brevet pris par un certain Monsieur
P. DUBURGUET de Marseille, en 1865, qui projetait la construction d’un petit sous-marin biplace,
baptisé le « Bathydronaute », cylindrique en son milieu et
terminé en pointes des deux bords, entièrement construit en
tôles de fer soudées, qui ne possédait pas de gouvernail mais
pas moins de 7 hélices. Trois d’entre elles permettaient les
déplacements verticaux, deux l’avancement et deux autres,
latérales, les manœuvres « difficiles ». Un complexe système
de chaînes et de roues crantées, par l’intermédiaire de bielles et d’embrayages, devait permettre, à
deux hommes, de transmettre l’énergie d’un volant manipulé à la force des bras.
On ignore l’usage que comptait faire l’inventeur de cette machine.
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Finalement ce fut Ivan Fedorovitch ALEXANDROVSKY qui conçut le plus
grand sous-marin russe du XIXe siècle.
Il était artiste photographe et commença par se rendre en Angleterre avant la
guerre de Crimée.
Influencé par l’opulence de la marine royale, il commença a s’intéresser aux sousmarins,
comme le firent bien avant lui Bushnell et Fulton, cherchant lui aussi un
moyen d’aider son pays à faire face aux éventuels blocus.
De retour en Russie, il propose en 1862 ses dessins au ministère de la marine et
obtient le soutien du grand-duc Constantin, le grand amiral, frère de l’empereur, ainsi que le finance-
Chapitre 9 - DE LA GUERRE DE SÉCESSION à DRZEWIECKI