Patrimoine architectural : méthodes d'inventaire ... - Council of Europe

Rapport de synthèse sur l'informatique et les nouvelles technologies
Simon Grant et Olivier Toche
I. Résultats de l'enquête sur les inventaires architecturaux: recours à
l'informatique
Généralités
Dans le cadre de ce résumé, il est utile d'examiner les résultats de l'Enquête de
1991 sur les Inventaires architecturaux, en se référant tout particulièrement aux
modalités d'emploi de l'informatique dans les organisations consultées. Bien qu'elle
remonte à un an déjà, cette enquête peut être considérée, sur le plan statistique, comme
représentative de la situation européenne actuelle.
Sur les 78 organisations qui ont répondu au questionnaire de l'enquête, moins d'un
tiers (32,85 %) avaient recours à des systèmes informatiques dans leurs travaux
d'inventaire; cependant, nombre de celles qui n'utilisaient pas encore cette technique ont
déclaré envisager son introduction dans un proche avenir.
Etant donné que la majorité de ces organisations "novices" souhaiteront
certainement élaborer leur propre système, on est amené à se poser les questions
suivantes: y a-t-il un besoin urgent de formuler des recommandations techniques en vue
de cette élaboration? Et, dans l'affirmative, quelles limites ces recommandations
doivent-elles se fixer?
L'enquête a montré également que le matériel ou les types de logiciels utilisés par
les organisations recourant à l'informatique dans leurs travaux d'inventaire, diffèrent
sensiblement de l'une à l'autre, à l'échelon national aussi bien qu'international. D'après
les informations qui nous ont été fournies, de nombreuses organisations se sont en effet
vues dans l'obligation de créer leur propre système de gestion informatique - et ce pour
assurer les mêmes opérations de traitement et de gestion que celles auxquelles procèdent
d'autres organisations avec leur système.
Une telle situation - où les organisations agissent isolément - équivaut à réinventer
la roue: cette façon de faire la même chose de mille manières conduit inévitablement
à un gaspillage des ressources. Faut-il considérer ce phénomène comme inévitable, vu
qu'il existe des contraintes de fonctionnement et d'organisation différentes à l'intérieur
de chaque Etat et sur le plan international? Ou bien faut-il préconiser la conception et
la création éventuelle de logiciels communs, pouvant répondre aux besoins minima - en
termes d'inventaire - d'organismes qui n'ont pas encore entamé l'opération, parfois lente
et coûteuse, d'informatisation?
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