Patrimoine architectural : méthodes d'inventaire ... - Council of Europe

problèmes de coûts: les technologies nécessaires sont encore chères et nécessitent
des investissements conséquents tout particulièrement pour informatiser les plans
et les images, comme le soulignait M. Kuipers des Pays-Bas,
problèmes de temps et de hiérarchisation des priorités: "Vaut-il mieux avoir peu
d'informations sur tout ou toutes les informations sur peu d'éléments" comme
l'indiquait A. Kostarczyk de Pologne?
problèmes de mises à jour et de suivi effectif, cités par L. Skoviera de Slovaquie
ou G. Wester de Norvège, disant disposer d'un "fichier statique, alors qu'il devrait
être dynamique",
problèmes psychologiques et problèmes de formation pour passer du crayon au
micro-portable,
problèmes de capacité qui, au-delà du débat strictement technique, revient aux
discussions précédentes sur l'exhauslivité des démarches, opposées à une plus
grande sélection des données. "Le travail d'enquête est facile, l'archivage plus
complexe" a dit noire collègue des Pays-Bas.
"Une sélection raisonnée peut cire aujourd'hui une qualité et demain un défaut"
avertissait Nicholas Cooper du RCHME, un peu provocateur. Il est môme allé jusqu'à
suggérer de retenir pour aujourd'hui une cxhaustivité totale (s'il est permis d'utiliser ce
pléonasme). Or, cl c'est paradoxal, les nouvelles technologies, à cause de leurs coûts
et des impératifs budgétaires qu'elles imposent, vont au contraire nécessiter des
sélections draconiennes, notamment si on considère le stockage et la transmission
d'images numériques. Mais comme le disait G. Wcstcr "Sommes-nous sûrs de vouloir
tout échanger? De vouloir réellement accéder aux 400 000 édifices répertoriés (dans son
pays)?
III. Conclusions et recommandations
Nous avons essayé de préparer quelques propositions de recommandations à ce
stade des débats. Ces recommandations peuvent se classer en trois catégories.
1. Utilisation des nouvelles technologies
11 paraît difficile de donner des spécifications techniques trop contraignantes: les
matériels et les logiciels sont très divers, les politiques d'achats liées h l'histoire de
chacun de nos organismes.
On pourrait cependant suggérer les cinq pisics suivantes:
étudier les possibilités de développer un logiciel commun qui permette d'exploiter
la "fiche minimum" et satisfasse les besoins généraux: est-ce faisable, esi-cc
utopiquc? On a parlé de critères de sélection pour les monuments, ne faudrait-il pas
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