Patrimoine architectural : méthodes d'inventaire ... - Council of Europe

Il est néanmoins encourageant de constater que la plupart des inventaires, même
ceux non encore informatisés, ou bien l'envisagent pour un proche avenir (Suisse,
Roumanie), ou disposent de fiches déjà très structurées qu'il devrait être assez facile de
saisir.
Parmi ceux qui ont indiqué employer des systèmes informatisés, on retrouve
presque partout le même type d'information: des données textuelles structurées. Peu de
précisions ont été apportées. Ont été cependant mentionnées au moins une fois: la
présence de champs sans lexiques, de champs associés à une table de valeurs, de
champs avec contrôle lexical, l'existence de champs monovaleurs ou multivaleurs.
Les systèmes informatiques employés utilisent quelquefois un thésaurus (Basse-
Saxe, Angleterre, France, Italie). L'intérêt de systèmes multilingues a été mentionné par
les représentants belges et suisses, même si Jean-Marie Pérouse de Montclos a souligné,
dans son introduction, la difficulté que posent les problèmes de terminologie avec toute
la diversité des variantes régionalistes, à l'intérieur même de systèmes monolingues
réputés plus simples. John Bold a, à ce propos, évoqué les travaux de rapprochement
entrepris récemment entre l'anglais britannique de la RCHME et l'anglais américain du
projet AAT de la fondation Getty.
Certains systèmes autorisent l'inclusion de textes libres (Allemagne, France) et
donc, on peut le supposer, de logiciels permettant une recherche sur le texte intégral.
Très peu d'exemples d'informatisation de cartes, de plans ou de cadastres ont été
présentés ou décrits sauf en France par A. Noé-Dufour (à partir du cadastre numérisé
de la ville de Toulouse), en Italie par F. Poggi (projet SIRIS). en Norvège (projet
SEFRAK) et peut-être bientôt en Pologne où l'utilisation d'un scanner est envisagé.
Encore moins de traitements ou d'archivage d'images utilisant des supports à
lecture optique ou nécessitant une numérisation sauf quelques projets déjà cités:
Norvège (SEFRAK), Italie (SIRIS), France (Toulouse) et on pourrait ajouter York pour
la RCHME, alors qu'il s'agit d'un domaine en pleine révolution technologique.
A noter que si le fichier des éléments architecturaux (monuments, ensembles, sites)
est le premier corpus à être informatisé, un intérêt important est porté à la création de
fichiers répertoriant fonds associés ou documents primaires, baptisés en anglais tantôt
"archive records", tantôt "référence records": références des photographies
(iconographie), références des documents graphiques (cartes, plans et relevés) et
références bibliographiques. Il est par ailleurs souhaité des liens plus étroits avec des
fichiers portant sur le contexte environnemental (paysage, milieu d'implantation, cadres
géographique ci géologique), liens qui peuvent se traduire de manière logique en des
relations avec un véritable système d'information géographique (G.l.S en anglais). Une
telle structuration des informations n'est pas sans poser des problèmes d'architecture
générale du système d'information. Si l'on fait abstraction des logiciels de bureautique
seuls deux types de logiciels ont été cités: des systèmes de gestion de base de données
(SGBD en français. DBMS en anglais) comme SQL-base, Informix ou Oracle; des
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