l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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13r aoùt 1726 par le pape Urbain VIIII. Ces trois propriétés constituaient également des sources de revenus pour le fonctionnement du collège. Bien des collèges de la province de Germanie supérieure po5sédaient davantage que celui de Fribourg. Voici la liste des terrains possêdés par les pères à Augsbourg. 0n a indique pour mieur se repêrer l'actuel "Landkreis" où se trouve chacune des communes. 0n s'aperçoit que les propriétes etaient situèes parfois assez loin de I'institution, et même audelà des collèges voisins2. Villaee ou lieu-dit Adelzhausen Aindling Aulzhausen Achsheim Baunuhle Biburg Brugger Ebersried Edenhausen Egenburg Eppisburg Freienried Friedberg Hadersried Hausen Ilonsolgen Kissing Lechhauseo Merchiag Margenthau Mering Neusass Nordendorf Oberumbach Osùendorf Ouomuhl Peærsdorf Rederzhausen Ried Sincheoried Stâtzliûg Tegernbach Yesændorf "Landkreis" Aichach-Friedberg id. id. Augsbourg Aichbach-Friedberg Augsbourg Aichbach-Frieberg Dachau Aichbach-Friedberg Dachau Dillingen Aichbach-Friedberg id. Dachau Aichbach-Friedberg 0stallgan Aibach-Frieberg Augsbourg Aichbach-Friedberg id. id. Augsbourg id. Dachau Augsbourg Aichbach-Friedberg id. id. id. id. id. Fursænfeldbruck Augsbourg I T. Kurrus, Die Jesuiten an der Universitat Freiburc i. B. 1620-1773. Freiburg i, B, 1963, tone l, p. 165, 2 M. Baer, Die Jesuiten in Augsbourg. Munchen, 19E2, p.58,
132 Yiffertshausen Tillishausen Yollbach Aichbach-Friedberg Augsbourg id. Chaque année d'étude est caractérisée dans les colleges par le travail plus approfondi d'une matière principale, qui occupe à elle seule quasiment tout l'enoploi du temps. Les élèves assistent selon leur classe aux cours qui leur sont prescrits. Ils ne choisissent pas leurs matières, ce qui vient du fait qu'lgnace de Loyola ayanl étudié à la Sorbonne selon ce principe, le "modus parisiensis", il l'adopte ensuite pour les établissements de la Compagnie, plutôt que le "modus italicus", où les étudiants pouvaient choisir comme dans les universités allem,andes, les matières qu'ils désiraient. Certainement voyait-il dans le "modus parisiensis" une methode plus rigoureuse, plus exigeant et plus sùre pour l'avenir. Et de fait, ce choix de dêpart a fortement marque le dêroulement des etudes dans la Compagnie. Peut-êtr est-il plus favorable pour diriger et soutenir I'activité de l'élève. Il faut mentionner aussi que celui-ci Obit prendre des no[es, au cas où le professeur ne ferait rien écrire de particulier. 0n indique que c'est une des contreparties exigêes à la gratuité de l'enseignementl. Pour noter ses élèves, le professeur a le choix entre six appréciations bien définies : -1 -2 -3 -4 -5 -6 - - - optimus - rejiciendus - inadmissible - I0 - bonus très bon -bon AA2 -A - mediocris - moyeû - E - dubius - critique - I - retinendus - insuffisant - II Chaque samedi. une répétition des cours de la semaine a lieu sous forme de résumés, d'interrogations, mais surtout de "concertationes" ou "disputationes"3. A I'université, il y avait jusqu'a cinquant erercices de ce type en une journée (c'est l"'actus parvus", qu'il I J. Probst, Geschichæ der Universitat lonsbruck. Ionsbruck, 1869, p, {E, 2 A droiæ : les sir nêmes apprêciationsotées avec l'antique systène des voyelles, tel qu'il existe eÂcore actuellenent dans certaias collèges de la Conpagnie (Cf. EDhémeridos et rèclesrents 19E9-1990. collège Saiot-Joseph de Reins, p. l0), 3 A, Aign, Geschichæ des Gvnaasiums Passau, Passau', 1962, p.41.
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