l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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1.3.2. L'implantatioa der collèges deas le mouveneat de la
contre-réforme.
L'idée a déjà été brièvement évoquée que les collèges tels
qu'on les trouve en Allemagne du Sud sort aûalogues - à quelques
variantes près - à ceux qui sont implantés dans le reste de l'Europe et du
monde. On ae trouve rien en effet, qui ne soit dans la province jésuite
conforme aux prescriptions romaines, celles du "Ratio studiorum" de 1599,
celles des diverses règles édictées par les généraux aur XVII' et XVIII'
siècles. En fait, ni les méthodes, ni I'esprit ne subissent une quelconque
influence locale. La personnalité des provinciaur et des recteurs n'entre pas
non plus en jeu.
En ce gui concerne leur fondation, les écoles sont soumises
aur règles de la politique générale conduite par les supérieurs romains.
Pour les promoteurs de Ia contre-réforme, I'Allemagne est la plus
dangereusement blessée. C'est elle qu'il faut le plus prof,ptefient et le plus
soigneusement aider. A peine le concile de Trente entame-t-il ses
premièresessions de travail - elles se prolongentl pendant l8 annêes, de
1545 à 1563 - que le 13 novembre 1549, au moment mêoe où il fonde le
"Collegium Romanum", l'actuelle Grégorienne, Ignace euvoie à Ingolstadt
trois hommes : un Savoyard, le père Lejay, un Espagnol, la père Salmeron,
et un Hollandais, le père Pierre Canisius avec la mission de commencer un
enseignement à I'université, fondée en 14722.
I Cf. T. Hunpert,Ileinrich-Suso-Gynnasium Konstanz. Konstaaz, 1g14, p,7.
2 B. Hubeosteiner, Von Geist des Barock. Mûocheo, 1967, p.6J.