l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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Les pieces comportent quelques caracteristiques du baroclue
litreraire. Du realisme, on passe au naturalisme, on aime les effetr;
poignants, les conclamnations a mort, les martyres, le sang qui coule, les
visions de mortl et autres apparitions, la mise en scène de dieur et de
fantômes, d'anges, de magiciens, de diables er de saints. Sous I'influence des
pratiques italiennes, certaines pièces se transforment, en operas2. Les
êleves participent à I'accompagnement musical, on les forme pour cela au
cotlège. Il y a souvent un "praeludium musicum" à la pièce. Avec les
apports techniques des differentes machines à faire tourner, avancer,
monter, cles pétards et des feux d'artifice, on se trouve lransporté dans une
fête haute en couleurs et bruyan"e de premier ordre !
Ce côte excessivemeni theàtral esi mis au service du
religieur et en quelque sorte spirilualise, une maniere de faire qui
s'appareûte a la spirirualite de la ir:ie des temples baroques. IIeme si les
piece se terminent la plupart clu temps c1e manière triomphale, le thealre
jesuire veu! aussi montrer comment la souffrance fair parrie integrante de
ta vie, il aborde souvenl [a question de I'aspiration de l'homme à la 'pairie',
setr:n le mot de saint Augusrin, et à I eternite.
Le baroclue ne conÇoit pas d ecarl entie forme et c(inieûLl, et
dér'eloppe pleinemeûi'uiili:'aiion rje i'ailegorie, qui n'est finalement que
pLlre c()nvenrirrn. Bien sur. le c