Exode (des Kurdes d'Irak) - Institut kurde de Paris

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REvÏ1E Dli'PRE~E~PRESS REVIEW~BERHEVOKA ÇAP~-RIVISTA STAMPA-DENTRO DE LAPRENSA-BASIN Özirri
marqués d~ sëe~~ de la realpolitik, et
qui l'ont finalement emporté. '
Des conseillers anonymes de1ilprésidence,
ajoutaient que les Américains
« n'avaient pas l'estomac pour s'enga"
ger dans une,guerre civile au Moyen-
Orient» et qu'il était temps de ramener
lestroupe5 à la maison.
100000 soldats américains continuent
d'occuper,20% de l'Irak.
ta non-ingérence a été généralemr.nt
bien accueillie ~n Amérique, pressée
d'en finir. ~efl~tant l'opinion dominante,
le New York Times, dans un
éditorial; a défendu cette politique et
plaidé pour uri retour prochain des
GIs au pays. Seuls quelques éditorialistes,notamment
William Safire ou
JirnHoaglandont critiqué cet abandon
des rebelIes., Pour couper court '
, aux. critiques, l'administration s'est:
aussi empressée de démentir le commandant
des forces alIiées dans le
Golfe, le généraiSchwàrzkopf. Il'
avait affirmé, 'dans une interview,
s'être élevé contre le cessez-le-feu hâtif'
décid.é-'2~rGeorgeBush .~ifCol1grès,"
les démocrates, gênés pour ne pas
avoir voté la guerre, sont restés
prudents. .
Militairement, cette décision a signifié
que Saddam Hussein a pu, malgré
les avertissem~Jlts de Bush, se servir de
ses hélicoptèrèSblindés pour réprimer
le soulèvement. « Ils ne menacent pas
les troupes américaines», a expliqué la
Maison Blanche, pour justifier cette
politique qu'elIe reconnaissait « ambiguë».
Comme l'écrit Safire, «le froid
pragmatisme a remplacé le courage
moral». Pendant plusieurs jours, l'armée
américaine a même refusé de
nourrir les Irakiens réfugiés derrière
ses lignes en contravention flagrant