Consultez la thèse - L'Union Régionale des Professionnels de santé ...
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La vitamine D agirait soit <strong>de</strong> manière directe sur <strong>la</strong> taille <strong><strong>de</strong>s</strong> fibres muscu<strong>la</strong>ires soit <strong>de</strong><br />
manière indirecte en augmentant le pool calcique intracellu<strong>la</strong>ire afin <strong>de</strong> favoriser <strong>la</strong><br />
contraction muscu<strong>la</strong>ire (17).<br />
b ) Effets extra-osseux <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitamine D<br />
L’étu<strong>de</strong> du récepteur spécifique <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitamine D (Vitamine D Receptor ou VDR) a permis <strong>de</strong><br />
prouver sa présence dans d’autres tissus tel que <strong>la</strong> prostate, le colon, le sein et bien d’autres<br />
encore comme les cellules du système immunitaire.<br />
L’enzyme 1α-hydroxy<strong>la</strong>se est aussi présente ailleurs que dans les cellules rénales. La<br />
vitamine D agit alors directement ou indirectement sur <strong>de</strong> nombreux gènes impliqués dans <strong>la</strong><br />
différenciation cellu<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> prolifération, l’apoptose ou encore l’angiogénèse (2). Depuis, <strong>la</strong><br />
possible implication <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitamine D dans d’autres pathologies est étudiée.<br />
1 ) Psoriasis<br />
La vitamine D ou ses analogues sont utilisés comme traitement topique <strong>de</strong> par leur rôle<br />
diminuant <strong>la</strong> prolifération cellu<strong>la</strong>ire (2).<br />
2 ) Cancers<br />
Il a été régulièrement démontré que les personnes vivant à <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>la</strong>titu<strong><strong>de</strong>s</strong> hautes ont une<br />
augmentation du risque <strong>de</strong> décès par cancer (8, 18).<br />
De plus <strong>de</strong> nombreuses étu<strong><strong>de</strong>s</strong> épidémiologiques ont prouvé le lien entre un taux <strong>de</strong> vitamine<br />
D bas et un risque d’apparition <strong>de</strong> cancer colorectal, <strong>de</strong> <strong>la</strong> prostate, <strong><strong>de</strong>s</strong> poumons, <strong><strong>de</strong>s</strong> ovaires<br />
et <strong><strong>de</strong>s</strong> lymphomes.<br />
Un essai randomisé chez <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes ménopausées, recevant soit un p<strong>la</strong>cebo soit du calcium<br />
seul soit du calcium avec 1 100 UI <strong>de</strong> vitamine D par jour, a montré que les groupes ayant du<br />
calcium ou l’association calcium-vitamine D présentaient une réduction significative du<br />
risque <strong>de</strong> cancer (19).<br />
Ainsi une étu<strong>de</strong> montre que <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes ayant un taux <strong>de</strong> vitamine inférieur à 30nmol/l ont un<br />
risque <strong>de</strong> développer un cancer colorectal majoré <strong>de</strong> 253 % sur les 8 prochaines années <strong>de</strong><br />
suivi (2).<br />
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