Consultez la thèse - L'Union Régionale des Professionnels de santé ...
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D / Traitement d’une hypovitaminose dans une popu<strong>la</strong>tion à<br />
risque<br />
Nous avons montré au cours <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> que les patientes à risque ont une carence en<br />
vitamine D plus profon<strong>de</strong> et nécessitent donc <strong><strong>de</strong>s</strong> doses <strong>de</strong> vitamine D plus importantes.<br />
Pour <strong>la</strong> valeur seuil <strong>de</strong> 53 nmol/l lors du second dosage, environ 69 % <strong><strong>de</strong>s</strong> patientes voilées<br />
ont un taux supérieur à 53 nmol/l contre 86 % <strong><strong>de</strong>s</strong> patientes non voilées (Fig. 19). Cet écart <strong>de</strong><br />
proportion est majoré si <strong>la</strong> valeur seuil est à 75 nmol/l avec 47 % contre 67 % (Fig. 21).<br />
De même, les courbes du taux <strong>de</strong> vitamine D chez les patientes voilées et les patientes non<br />
voilées nous montrent que les patientes à risque ont toujours un taux moyen inférieur à celui<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> autres patientes (Fig. 22). L’écart le plus important se situe lors <strong>de</strong> V2 avec environ<br />
86 nmol/l chez les patientes non voilées contre 68 nmol/l chez les patientes voilées, et bien<br />
que les patientes voilées aient eu en moyenne une dose <strong>de</strong> vitamine D plus forte que les autres<br />
patientes lors <strong>de</strong> V1 avec 3,9 ampoules par femme voilée contre 2,7 ampoules par femme non<br />
voilée (Fig. 23).<br />
Cette différence entre femmes à risque et femmes non à risque est également observable pour<br />
les femmes ayant un phototype à risque. Dans notre étu<strong>de</strong>, les phototypes à risque ont été<br />
définis lors <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> VESTAL, il s’agit <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes 4 et 6 (mais l’analyse <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier est<br />
impossible car basée sur 2 patientes) (41). Sur <strong>la</strong> figure 28, nous constatons donc que les<br />
patientes avec un phototype 4 se situent toujours dans <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs inférieures à celles <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
phototypes non à risque.<br />
Ces données sont également retrouvées par Bess Dawson-Hughes lors d’une analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
littérature. En comparant une popu<strong>la</strong>tion à phototype noir avec une popu<strong>la</strong>tion à phototype<br />
c<strong>la</strong>ir, il a été démontré que les patients à phototype foncé ont un taux <strong>de</strong> vitamine D plus<br />
bas que les autres avec environ 30 nmol/l contre 58 nmol/l en hiver. La différence se<br />
retrouve également sur les mois d’été d’autant plus que <strong>la</strong> variation saisonnière est moins<br />
marquée chez les patients à phototype foncé (81). L’auteur suggère alors <strong>de</strong> prendre en<br />
compte cette différence lors <strong><strong>de</strong>s</strong> recommandations.<br />
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