Consultez la thèse - L'Union Régionale des Professionnels de santé ...
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E / Surdosage et toxicité<br />
Au cours <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>, seulement 2 patientes parmi les 187 inclues ont atteint un taux <strong>de</strong><br />
vitamine D supérieur à 200 nmol/l. La première patiente a dépassé ce seuil lors <strong>de</strong> V3 avec un<br />
dosage à 234 nmol/l, <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> lors <strong>de</strong> V4 avec 233 nmol/l. On note également 2 patientes<br />
proches <strong>de</strong> 200 nmol/l lors <strong>de</strong> V2 avec un dosage à 188 nmol/l pour l’une et à 191 nmol/l pour<br />
l’autre. Malgré ces valeurs limites, aucun effet secondaire n’a été signalé par les<br />
investigateurs.<br />
La patiente ayant atteint 234 nmol/l est une patiente non voilée avec un phototype 3A. Elle a<br />
reçu uniquement 2 ampoules <strong>de</strong> 100 000 UI suite à son premier dosage pathologique avec<br />
32 nmol/l en mars 2008. Le second dosage, s’élevant avec 188 nmol/l en juin 2008, n’a pas<br />
engendré <strong>de</strong> prescription. Mais en septembre 2008 le troisième dosage était <strong>de</strong> 234 nmol/l.<br />
Etant donné les dates <strong>de</strong> prélèvements, nous pouvons nous interroger sur le lien entre<br />
exposition so<strong>la</strong>ire et synthèse cutanée. En effet, l’exposition so<strong>la</strong>ire peut produire <strong><strong>de</strong>s</strong> taux <strong>de</strong><br />
vitamine D élevés supérieurs à 200 nmol/l sans provoquer d’hypercalcémie comme l’indique<br />
Reinhold Vieth (76).<br />
MF Holick a montré qu’une fois le taux <strong>de</strong> précurseur <strong>de</strong> vitamine D atteint, ce <strong>de</strong>rnier est<br />
dégradé en métabolites inactifs. De ce fait, un surdosage en vitamine D ne peut pas être lié à<br />
une surexposition so<strong>la</strong>ire (34).<br />
Pour le second cas supérieur à 200 nmol/l, il s’agit d’une patiente ayant les trois premiers<br />
dosages dans <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs correctes avec respectivement 38 nmol/l en mars 2008, 86 nmol/l en<br />
juillet 2008 et 53 nmol/l en décembre 2008. Le quatrième dosage est fortement élevé en mars<br />
2009 avec 233 nmol/l. Cette forte augmentation survient à <strong>la</strong> suite d’une prise trop importante<br />
<strong>de</strong> vitamine D prescrite par l’investigateur au cours <strong>de</strong> l’hiver.<br />
Ces valeurs sont élevées, mais elles restent en <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur considérée comme limite<br />
supérieure soit 250 nmol/l, d’autant plus que cette valeur limite est remise en cause<br />
notamment par Glenville Jones. En effet, <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> effectuées chez l’animal ou chez<br />
l’homme ont montré que le seuil pour <strong><strong>de</strong>s</strong> symptômes <strong>de</strong> toxicité se situerait à environ<br />
750 nmol/l. L’hypercalcémie n’apparaîtrait que pour <strong><strong>de</strong>s</strong> concentrations régulières <strong>de</strong><br />
vitamine D entre 375 et 500 nmol/l (82).<br />
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