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Consultez la thèse - L'Union Régionale des Professionnels de santé ...

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Malgré cette augmentation d’apport, <strong>la</strong> moyenne du taux sérique <strong>de</strong> vitamine D dans cet<br />

échantillon étudié est inférieure à <strong>la</strong> normale avec 69 nmol/l. Un lien significatif a été mis en<br />

évi<strong>de</strong>nce entre <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong> produits riches en vitamine D et un taux plus élevé <strong>de</strong><br />

vitamine D.<br />

Comme nous l’avons vu précé<strong>de</strong>mment, les effets bénéfiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitamine D nécessitent un<br />

taux circu<strong>la</strong>nt entre 75 et 100 nmol/l. Les recommandations nutritionnelles actuelles sont donc<br />

insuffisantes. Afin d’obtenir <strong>de</strong> tels taux sériques, les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> récentes privilégient un apport<br />

<strong>de</strong> 20 à 25 µg/j (soit <strong>de</strong> 800 à 1 000 UI/j) (2, 3, 56, 57).<br />

Pour pallier ce manque d’apport par l’alimentation, certaines équipes réfléchissent sur <strong>la</strong><br />

supplémentation systématique en vitamine D d’aliments comme le <strong>la</strong>it et ses produits dérivés<br />

(<strong>la</strong>it en poudre, crème, yaourt, crème g<strong>la</strong>cée..), l’huile, <strong>la</strong> margarine et les jus d’orange. En<br />

Fin<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, un modèle <strong>de</strong> supplémentation a été développé afin <strong>de</strong> déterminer à quelle hauteur<br />

doit s’effectuer cette majoration, le problème étant <strong>de</strong> ne pas dépasser les limites <strong>de</strong> sécurité<br />

(58).<br />

En Amérique du Nord, l’apport <strong>de</strong> vitamine D dépend principalement <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments<br />

supplémentés en vitamine D. Une étu<strong>de</strong> à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> données <strong>de</strong> <strong>la</strong> NHANES III a montré une<br />

différence significative <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> ces produits entre les groupes ethniques et entre<br />

les sexes. Cette différence, ainsi que <strong>la</strong> variabilité <strong>de</strong> l’ANC en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion, est<br />

source <strong>de</strong> difficulté pour définir une supplémentation <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments, d’autant plus que cette<br />

stratégie d’enrichissement serait probablement insuffisante pour les personnes à risque au<br />

cours <strong>de</strong> l’hiver (59).<br />

VI / Traitement<br />

a ) Apport <strong>de</strong> <strong>la</strong> synthèse cutanée<br />

Une étu<strong>de</strong> effectuée sur le personnel d’un sous-marin a montré le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> photosynthèse.<br />

Les militaires ont été séparés en <strong>de</strong>ux groupes, l’un recevant un p<strong>la</strong>cebo et l’autre un<br />

complément <strong>de</strong> 15 µg/j <strong>de</strong> vitamine D. Privé d’exposition so<strong>la</strong>ire, le premier groupe voit le<br />

taux sérique <strong>de</strong> vitamine D chuter <strong>de</strong> 37 % à 1,5 mois d’étu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> 39 % à 3 mois par rapport<br />

à 17 % et 0,3 % dans le second groupe. Un mois après que les groupes aient quitté le<br />

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