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22le vécu temporel : de façon générale, les adolescents suicidaires ont plus d'absentéismeà l'école, ils manquent de persévérance, ils ne retiennent du passé que les événementspénibles, ils ont du mal à se mettre en action dans le présent et ils n'entrevoient pasle futur avec espérance.le plan corporel : les adolescents suicidaires consultent plus pour des problèmes desanté mineurs et d'allure somatique, ils sont souvent décrits comme étant passifs et peuénergétiques, ils se plaignent davantage de maux corporels (ou sévices) que les autresadolescents non-suicidaires.le plan social : les sujets suicidaires vivent plus de conflits familiaux, ils sont actifs dansleur quête de relations, mais dépendants des figures adultes, ils présentent desdifficultés à entrer en relation avec autrui (refusent le contact et l'aide, ils utilisent unmode de contact agressif avec l'entourage), ils rompent les relations les plussignificatives et sont davantage remarqués pour conduites conflictuelles, associables etdélinquantes.le plan affectif : les adolescents ayant des tendances suicidaires, sont fréquemmentdécrits comme irritables, agressifs, impulsifs avec des brusques changements d'humeuret de comportements. Le vécu affectif des adolescents ayant commis une tentative ouplus, antérieurement, est chargé d'affects négatifs traduisant l'angoisse, ledécouragement et le sentiment d'être incompris.le plan scolaire : les sujets à tendances suicidaires présentent des résultatsacadémiques faibles et de fréquents échecs. Ils démontrent peu d'intérêt à participeraux cours et aux activités parascolaires, ils ont des problèmes de comportements plusfréquents que les autres adolescents (vandalisme, indiscipline et opposition à l'école).Chez les jeunes ayant déjà fait une tentative de suicide ou plus, la situation scolaires'aggrave (changements d'école, abandons scolaires). Les garçons à tendancessuicidaires affichent davantage de problèmes que leurs consoeurs dépistées (Pronovost,1990 : 9).Dans une recherche sur le soutien social chez les jeunes, Hanigan, Tousignant, Bastien etHamel (1986) révèlent que les suicidaires ont moins de personnes importantes (significatives) dans lafamille comparativement aux non-suicidaires. Les jeunes suicidaires auraient plus de conflits avec lesmembres de la parenté.Ceci tend à confirmer que ce n'est pas tant l'isolement qui est un facteurimportant mais plutôt l'absence de relations positives avec la famille et la parenté.Dans cetterecherche, les auteurs ont noté que les suicidaires reconnaissent, tout comme les non-suicidaires, avoir

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