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26Quant aux autres types de jeunes identifiés, ils se référaient deux fois moins souventau personnel de l'école et ils auraient plutôt recours à leurs camarades et ensuite à leurfamille. Il semble donc que les adolescents préfèrent généralement se confier àd'autres jeunes plutôt qu'à des adultes. D'autres auteurs (Lacroix, 1983; Roy etNorland, 1981) prétendent que les jeunes rechercheraient l'aide des adultes pour desproblèmes plus spécialisés ou concernant leur avenir, tandis que les pairs sont lasource privilégiée pour les préoccupations quotidiennes et actuelles (Desrosiers et al.,1986 : 91-92).Lorsqu'ils ont besoin d'aide, les jeunes s'adresseraient le plus souvent aux pairs, ensuite auxparents, à la fratrie et comr:ne dernière catégorie rapportée, les jeunes disent qu'ils ne consulteraientpersonne. Par contre, si les adolescents ont plus tendance à rechercher l'aide de leurs pairs, c'est qu'ilsperçoivent leurs parents comme rejetants ou indifférents, toujours selon Desrosiers et al. (1986). Cesrésultats supposent que même si les jeunes sont plus portés à aller vers les gens de leur âge, cela nesignifie pas ·nécessairement, qu'une relation supportante avec les parents n'est pas souhaitée.Parailleurs, le~adolescents seraient plus portés à utiliser leur milieu naturel, c'est-à-dire leur entoura~immédiat, plutôt que de demander de l'aide auprès des ressources professionnelles (Gotthieb, 1975,Gendreau et al. 1982). Rnalemen~ dans leur recension des écrits, Desrosiers et al. (1986) font état desétudes de Tousignant et al. (1984), concernant les conduites suicidaires à l'école secondaire quisoutiennent que les pairs sont les confidents privilégiés des jeunes suicidaires et celles de Pronovost etal. (1990) qui font ressortir que la moitié des jeunes dépistés (à tendances suicidaires) ne parlent pasde leurs pensées suicidaires à leur entourage. Lorsqu'ils le font, les réactions démontrent à quel pointceux qui les côtoient ne savent pas comment réagir.Des auteurs (Burke et Weir, 1979) laissententendre que les pairs sont mieux préparés que les parents à échanger sur le plan affectif, avec lesadolescents qui ont besoin d'aide (Ayotte et Roy, 1986: 17). Raymond (1990), de son côté, affirme quela prévention du suicide a plus de chance de succès si l'entourage est sensibilisé et préparé à répondrede façon appropriée aux verbalisations suicidaires et ce, dès le début du processus.Toutes ces considérations nous amènent à nous pencher sur les interventions existantes auprèsdes jeunes en milieu scolaire comme clientèle-cible des programmes de sensibilisation à privilégier.

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