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suicidaire désigne les activités de prévention tertiaire et y ajoute précisément l'aide aux personnesendeuillées par le suicide d'un proche.251.3.2 Les stratégies de prévention du suicide chez les adolescentsD'après Tousignant et al. (1987 : 20), même si le soutien social ne peut être considéré commele baume à tous les maux, il est certain que c'est un élément contribuant à la bonne santé mentale.L'entraide et le soutien de l'entourage seraient un facteur de protection susceptible de contrer lessituations d'isolement présentes chez plusieurs adolescents (Rochon et al., 1987). Selon Dumont et al.(1990), un nombre croissant d'études révèlent qu'une proportion importante d'adolescents vivent uneépisode intense de solitude. Ils relèvent des études américaines antérieures (Ricchiardi, 1978; Woodwardet Otto, 1977) qui soulignent d'ailleurs la vulnérabilité particulière des adolescents face à la solitude, àcause de l'insécurité vécue durant la période de l'adolescence ainsi que le besoin de développer desrelations d'intimité. Selon une recension des écrits effectuée par Desrosiers (1986) :Plusieurs auteurs (Mc Guire et Gotthieb, 1975; Burke et Weir, 1978, 1979;Greenberg et al.; Lacroix, 1983; Loy et Noriand, 1981), ont tenté de préciser laquellede ces deux sources d'aide : les pairs ou les parents, est la plus importante et la plusinfluente pour les adolescents. Par ailleurs, il ne faut pas généraliser, à toute lapopulation des adolescents, le fait que les pairs et les parents soient considérés commeles sources uniques de support. Pour certains, les sources d'aide ne se limitent pasexclusivement à ceux-ci. En plus des parents, d'autres adultes seraient aussi perçuscomme figures significatives, dans la vie des adolescents. Une étude canadiennemenée auprès de 120 étudiants de niveau secondaire, en Ontario (Mc Guire etGotthieb, 1975) indique par exemple que 77 % des étudiants identifient au moins unepersonne de leur école, à qui ils pourraient confier des problèmes personnels. Parmiles jeunes interrogés qui vivent effectivement une telle relation de confidence, 43 %nomment un autre étudiant, 20 % disent se confier à un professeur, tandis que lesautres membres du personnel scolaire sont nommés dans moins de 15 % des cas. Lacomposition du réseau d'aide des adolescents semble varier selon l'âge et le sexe, letype d'adolescent et le type de problème auquel l'adolescent est confronté. Avec lesannées, l'influence des pairs passerait à celle des parents. Cette transition s'effectueraitvers l'âge de 18 ans, chez les filles et vers l'âge de 15 ans chez les garçons. Aussi,les adolescents qui appartiennent au type appelé l'élite (Gothieb, 1975) auraient plusfréquemment recours que les autres au personnel de l'école pour obtenir de l'aide.

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