Page de garde - Université de Tlemcen
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- CHAPITRE VI : ACTIVITE ANTIBACTERIENNE -<br />
…………………………………………………………………………………………………...<br />
protéique. Ils peuvent intervenir dans les interactions avec d’autres bactéries ou avec<br />
<strong>de</strong>s cellules eucaryotes.<br />
• Spores : certaines bactéries à Gram positif, en particulier <strong>de</strong>s bactéries du sol, sont<br />
capables <strong>de</strong> se différencier en spores lorsqu’elles se trouvent dans <strong>de</strong>s conditions<br />
défavorables. Les spores résistent à la <strong>de</strong>ssiccation et à la chaleur. Elles peuvent<br />
persister très longtemps dans l’environnement. Leur résistance à la chaleur explique<br />
les températures qu’il faut atteindre au cours <strong>de</strong>s procédures <strong>de</strong> stérilisation (120°C en<br />
chaleur humi<strong>de</strong>). Dans <strong>de</strong>s conditions favorables les spores redonnent naissance à <strong>de</strong>s<br />
formes végétatives.<br />
De façon générale, la cellule animale par sa petite taille, par la présence d’une paroi<br />
rigi<strong>de</strong> contenant un polymère particulier, le peptidoglycane, par le caractère haploï<strong>de</strong> <strong>de</strong> son<br />
génome, par l’absence <strong>de</strong> mitochondries. La coloration <strong>de</strong> Gram permet <strong>de</strong> séparer les<br />
bactéries en <strong>de</strong>ux catégories dont la paroi est <strong>de</strong> structure différente. Certaines espèces<br />
bactériennes peuvent possé<strong>de</strong>r une capsule, <strong>de</strong>s flagelles, <strong>de</strong>s pili.<br />
Enfin certaines espèces peuvent se différencier en spores.<br />
III. Croissance bactérienne :<br />
Les bactéries se divisent par scissiparité, à un rythme qui peut être très rapi<strong>de</strong> lorsque<br />
les conditions sont favorables.<br />
III.1. Culture <strong>de</strong>s bactéries :<br />
On utilise habituellement pour cultiver les bactéries <strong>de</strong>s milieux complexes à base<br />
d’extraits ou d’hydrolysats enzymatiques <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>s. Ces milieux peuvent être liqui<strong>de</strong>s<br />
(bouillons) ou soli<strong>de</strong>s. La solidification <strong>de</strong>s milieux et obtenue par l’addition <strong>de</strong> gélose, un<br />
extrait d’algues qui a la propriété <strong>de</strong> fondre à l’ébullition et se solidifier à <strong>de</strong>s températures<br />
inférieures à 40°C.<br />
En milieu liqui<strong>de</strong>, les bactéries se dispersent librement et leur multiplication se traduit<br />
par un trouble, le plu souvent homogène. Sur un milieu soli<strong>de</strong>, lorsque la quantité <strong>de</strong> bactéries<br />
est faible, chaque bactérie va pouvoir se multiplier sur place jusqu’à former un amas <strong>de</strong><br />
bactéries visible à l’œil nu, que l’on appelle colonie (Si la <strong>de</strong>nsité bactérienne est trop élevée<br />
dans l’échantillon ensemencé, les colonies sont confluentes et forment une nappe.). L’emploi<br />
<strong>de</strong> milieux soli<strong>de</strong>s permet ainsi le dénombrement <strong>de</strong>s bactéries viables dans un échantillon<br />
[3].<br />
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