Page de garde - Université de Tlemcen
Page de garde - Université de Tlemcen
Page de garde - Université de Tlemcen
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
- Chapitre V : ESSAIS D'EXTRACTION ET DE PURIFICATION DES PRINCIPES ACTIFS -<br />
…………………………………………………………………………………………………...<br />
lentement un solvant à travers une couche <strong>de</strong> substance pulvérisée, habituellement contenue<br />
dans une cartouche <strong>de</strong> papier épais et poreux ou une pochette <strong>de</strong> papier filtre.<br />
L’extraction soli<strong>de</strong>-liqui<strong>de</strong> peut aussi être réalisée par un appareil spécial, extracteur<br />
<strong>de</strong> soxhlet. L’avantage <strong>de</strong> ce type d'extraction est que le solvant con<strong>de</strong>nsé, s’accumule dans<br />
un réservoir à siphon, ce qui augmente la durée du contact entre le solvant et le produit à<br />
extraire. Quand le solvant atteint un certain niveau, il amorce le siphon et retourne dans le<br />
ballon en entraînant la substance dissoute [3].<br />
b. L’extraction soli<strong>de</strong>-liqui<strong>de</strong> discontinue<br />
La macération est un procédé discontinu qui consiste à laisser tremper le soli<strong>de</strong> dans<br />
un solvant à chaud ou à l’ébullition, pour en extraire les constituants solubles. Après filtration,<br />
le résidu peut être remis dans le récipient d’extraction avec une nouvelle portion <strong>de</strong> solvant.<br />
Au besoin, le processus est répété plusieurs fois. Cette métho<strong>de</strong> présente l’avantage d’être<br />
rapi<strong>de</strong>, surtout avec les solvants à ébullition, mais le processus d’extraction n’est pas toujours<br />
très efficace [3].<br />
c. Extraction liqui<strong>de</strong>- liqui<strong>de</strong><br />
L'extraction liqui<strong>de</strong>-liqui<strong>de</strong> est la plus simple <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> séparation. Elle<br />
consiste à faire passer un produit dissous dans une phase liqui<strong>de</strong>, appelé le soluté, dans une<br />
secon<strong>de</strong> phase liqui<strong>de</strong> non miscible avec la première. En pratique, les solutés sont souvent<br />
dans une phase aqueuse. Un solvant organique (éther diéthylique, acétate d’éthyle,<br />
chloroforme etc.) est utilisé pour les extraire.<br />
La quantité <strong>de</strong> soluté A extraite est estimée par la constante <strong>de</strong> distribution ou par le<br />
coefficient <strong>de</strong> rattrapage exprimé par :<br />
Korg/aq = [C]org / [C]aq<br />
[C]org : Concentration <strong>de</strong> soluté A dans la phase organique.<br />
[C]aq : Concentration <strong>de</strong> A qui reste dans la phase aqueuse à<br />
l’équilibre.<br />
Il est à noter que plus le coefficient K est grand, plus le volume <strong>de</strong> solvant organique<br />
nécessaire à une bonne extraction est petit [2,4].<br />
III. Métho<strong>de</strong>s Chromatographiques<br />
III.1. Introduction<br />
En 1906, un botaniste russe Mikhail Semenovich TSWETT purifie <strong>de</strong>s pigments<br />
végétaux, comme la chlorophylle, sur une colonne <strong>de</strong> craie. Il donne alors à ce phénomène <strong>de</strong><br />
séparation le nom <strong>de</strong> chromatographie (du grec khrôma, couleur et graphein, écrire) qu'il<br />
définit comme l'enregistrement graphique <strong>de</strong>s couleurs [5].<br />
70