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Page de garde - Université de Tlemcen

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- CHAPITRE VI : ACTIVITE ANTIBACTERIENNE -<br />

…………………………………………………………………………………………………...<br />

IV.1.1. Caractères phénotypiques :<br />

• Morphologie : forme <strong>de</strong> la bactérie, mobilité éventuelle traduisant la présence <strong>de</strong><br />

flagelles, disposition <strong>de</strong>s flagelles, présence éventuelle <strong>de</strong> spores, coloration <strong>de</strong> Gram,<br />

aspect <strong>de</strong>s colonies, etc.<br />

• Propriétés biochimiques : relation avec l’oxygène, utilisation <strong>de</strong> différentes sources<br />

<strong>de</strong> carbone, besoin en facteurs <strong>de</strong> croissance.<br />

• Nature <strong>de</strong>s antigènes <strong>de</strong> surface.<br />

• Sensibilité aux antibiotiques.<br />

Plus rarement on utilise :<br />

• La sensibilité à <strong>de</strong>s bactériophages ;<br />

• L’analyse <strong>de</strong>s constituants <strong>de</strong> la paroi ;<br />

• L’analyse chromatographique <strong>de</strong> constituants ou <strong>de</strong> métabolites <strong>de</strong> la bactérie (en<br />

phase gazeuse ou en phase liqui<strong>de</strong>).<br />

Les bactéries ayant un grand nombre <strong>de</strong> caractères en communs constituent une<br />

espèce. Au fur et à mesure que le nombre <strong>de</strong> caractères diminue entre les groupes <strong>de</strong><br />

bactéries, on les sépare en genres, tribus, familles, etc. Les frontières entre ces différentes<br />

catégories restent arbitraires et sont donc sujettes à <strong>de</strong>s remises en cause [5].<br />

IV.1.2. Caractères génotypiques :<br />

Ils reposent sur l’étu<strong>de</strong> du génome.<br />

• La composition en bases <strong>de</strong> l’ADN (GC %) peut varier selon les espèces.<br />

• La mesure du pourcentage d’homologie <strong>de</strong> l’ADN avec une souche <strong>de</strong> référence<br />

(déterminé par hybridation) est une métho<strong>de</strong> qui a été très utilisée en taxonomie. On<br />

considère que <strong>de</strong>s souches ayant plus <strong>de</strong> 70% d’homologie appartiennent à la même<br />

espèce. Ce critère a conduit à modifier <strong>de</strong>s classifications qui avaient été établies en<br />

fonction <strong>de</strong> caractères phénotypiques.<br />

• Le séquençage du gène <strong>de</strong> l’ARN ribosomal 16S, gène qui comporte <strong>de</strong>s régions<br />

conservées et <strong>de</strong>s régions variables, est également très employé pour la classification<br />

<strong>de</strong>s bactéries [6].<br />

IV.2. I<strong>de</strong>ntification :<br />

L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> caractères phénotypiques est la métho<strong>de</strong> la plu utilisée en routine. Mais<br />

dans certains cas, <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s génotypiques peuvent être utilisées dans un but diagnostique<br />

pour i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s bactéries provenant <strong>de</strong> patients.<br />

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