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J’avais eu du mal à respirer et, avec angoisse, j’avais réalisé que mon stress était en train de me
pousser à m’éclipser. J’avais inspiré à fond afin de tenter de ralentir les battements effrénés de mon
cœur. L’instant dangereux était passé, Dieu merci. J’avais cessé de vaciller et j’avais hoché la tête.
— Oui, je te le promets. Et pour grand-mère ?
— Elle a les mêmes consignes. Elle doit combattre et s’enfuir. Nos loups vous protégeront de leur
mieux. Sachant qu’ils devront obéir à Brandkel s’il est vainqueur, vous n’aurez que très peu de temps.
Ensuite, il sera trop tard. Toute la meute sera contre vous.
Je le savais. Mais me l’entendre dire aussi froidement m’avait secoué. Il nous avait fait apporter un
repas léger tandis qu’il terminait de me donner ses instructions. Grand-mère nous avait tenu compagnie.
Ils mangèrent, pas moi. J’étais bien incapable d’avaler quoi que ce soit. Grand-mère repartit superviser
les derniers détails. Il ne restait plus qu’une heure lorsque soudain un homme, le visage à moitié mangé
par une cicatrice, énorme et immense, fît irruption dans le bureau, suivi par deux gardes qui tenaient une
mince silhouette qui se débattait avec énergie.
Elle releva la tête et je bondis sur mes pieds.
C’était Katerina.