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comme tel. Pas encore.
Serafina et moi dansâmes et cette fois-ci, c’est ma partenaire qui fut surprise. Il faut dire que je
m’étais entraîné.
Axel avait bien rigolé lorsque j’avais débarqué, complètement affolé, quelques jours plus tôt.
— Axel, avais-je braillé comme un perdu, il y a un bal !
— Et alors ? avait-il rétorqué en descendant de sa moto, tu as peur de te transformer en citrouille ?
J’avais levé les yeux au ciel.
— Je ne sais pas danser.
Son rire avait fait plisser ses yeux noirs.
— Hou ! hou ! Y aurait-il une jolie fille sous ce désespoir ?
— Je n’ai pas envie d’être ridicule, avais-je maugréé, rêvant de me trouver ailleurs tellement je me
sentais gêné.
II avait soupiré.
— Tu as de la chance.
— Ah bon ?
— Oui, j’ai disputé quelques concours de danse ici et là. Je devrais pouvoir te servir de cavalière.
Si quelqu’un avait pu filmer la scène de mes premiers pas, dansant avec cet immense Black en cuir, je
crois qu’il aurait eu beaucoup de succès sur Internet. Et que ma réputation aurait été faite à jamais auprès
des filles.
Et surtout de certains garçons.
Je lui avais copieusement écrasé les pieds, mais au bout de quelques jours, j’étais capable de danser
à peu près harmonieusement.
Parce que grand-mère aimait vraiment beaucoup la valse, personne ne savait pourquoi, vu que ce n’est
pas trop une danse du Montana, elle nous en collait une demi-douzaine à chaque grand bal.
Je virevoltai donc avec Serafina tout en bénissant Axel. Et en maudissant mes chaussures trop serrées.
— Les gens sont inquiets, me fît-elle remarquer.
Elle me surprit. Je ne pensais pas une seconde que Serafina pouvait s’intéresser à autre chose qu’à
Serafina. Je confirmai.
— Louis Brandkel n’est pas le premier venu. Il pourrait parfaitement prendre la tête de cette meute.
S’il défie grand-père en combat singulier, même si grand-père est plus puissant que lui, je ne sais pas
lequel gagnera.
— Alors je devrais le contacter afin d’être admise dans sa meute, sourit- elle, malicieuse. Je crois