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famille de Katerina, il était familier à Nanny.
Nota bene : penser à interroger Nanny à ce sujet.
Elle se ressaisit et rassura Katerina.
— C’est juste un petit virus. Il va être malade comme un chien pendant quelques jours, puis tout
rentrera dans l’ordre. Hélas, je ne crois pas qu’il soit en état de retourner chez lui pour Thanksgiving. Sa
famille va être désolée. Venez, ma chère, laissons Indiana et Chuck discuter pendant que je vous
raccompagne chez vous.
Katerina avait un grand sens de l’humour. Je vis ses yeux pétiller maintenant qu’elle me savait hors de
danger et elle sourit.
— Oui, je ne doute pas qu’ils aient beaucoup de choses à se raconter, Chuck et lui !
Nanny cligna des yeux, réalisant ce qu’elle venait de dire. Puis secoua la tête.
— Oh là là, je deviens sénile. Mais à force d’entendre Indiana parler à son chien, j’en viens à croire
qu’un jour celui-ci va lui répondre !
Chuck émit un glapissement indigné et j’étouffai un rire.
Katerina se pencha sur moi et me tapota l’épaule. J’espérais un baiser sur le front, mais je ne devais
pas sentir super bon, parce qu’elle ne s’approcha pas davantage.
— Je t’appelle, fit-elle en mimant le geste.
Puis elle suivit docilement Nanny qui attrapa les clefs, défit son tablier et sortit.
Chuck se transforma dans la seconde.
— Dis donc, dis donc, fit-il avec amusement, elle est drôlement jolie ta nouvelle petite amie.
— Ce n’est pas ma petite amie. Et, Chuck ?
— Oui ?
— Tu veux bien t’habiller, s’il te plaît ? Si elle revient, je n’ai pas envie qu’elle me trouve avec un
type nu.
Le gros visage de Chuck se plissa de rire.
— Oh, tu crois qu’elle en tirerait les mauvaises conclusions ?
— Je crois surtout qu’elle se demanderait où est passé le joli chien et d’où vient le vilain type poilu.
Chuck ricana et monta à toute vitesse. Une minute plus tard, il était de retour, vêtu d’un jean bleu et
d’un sweat gris. J’avais fermé les yeux, espérant que le monde arrêterait de tourner. En vain.
— Alors ? me fit une voix près de mon oreille. Raconte-moi tout.
J’ouvris un œil. Chuck était tout près. Et il tenait une bassine d’eau chaude avec du savon.
— Mais avant, fit-il en désignant la bassine, débarbouille-toi. Que ce soit à mon nez d’humain ou de